DJmawi Africa enflamme l’Astral

Pour l’ouverture de la 11e édition du Festival du monde arabe, l’organisation avait judicieusement opté pour le groupe algérien Djamawi Africa. Grâce à Touki Montréal, revivez en images la soirée magique de DJamil et ses partenaires.

Devant un public conquis à l’avance, DJmawi Africa a transformé l’Astral en casbah. La nouvelle salle de spectacle, habituellement vouée au Jazz, n’a pas tenu le coup et s’est muée en médina.

« On nous a dit qu’il faisait très froid à Montréal. En fait, pas du tout, il fait très très chaud », lance Djamil Ghouli, leader du groupe, au bout de quelques notes de guitare. Il est 20h25 et le concert ne fait que commencer. On applaudit, on saute, on crie et les pyromanes du jour ne lâchent rien. Ils enchaînent les tubes :  Djilalla, Lila Gnawya, Manayou. Ils jouent des pièces de Mama, le premier et dernier album du groupe sorti en 2008 et édité par Belda Diffusion.

DJmawi Africa lance le Festival du monde Arabe

Dans la foule, il y avait des Arabes, des blancs, des noirs, des Québécois, des Français, des Algériens, des jeunes et des gens un peu plus âgés, mais malgré tout, au milieu de la fête comme à Sétif ou à Oued Souf.

Il y’a aussi des personnalités dans la salle, comme le député Amir Khadir. Il est d’origine iranienne, mais qu’importe, l’arabitude du Festival du monde arabe part de Nouakchott à Abu Dhabi en passant par Kaboul et Téhéran.

Peu avant l’entracte, DJmawi Africa met un peu de kérosène dans leur pirogue, direction la mer. Djamil chante alors Harraga, une chanson sur les clandestins. « Est-ce qu’il y a des immigrés clandestins ici?», demande le chanteur à la foule.

Au retour de la pause, la ferveur ne diminue pas. Au contraire, la fusion reprend de plus belle avec Gnawa, Zawali ou Lil Twil. La proximité de la scène à l’Astral favorise d’ailleurs très bien cet échange entre le groupe et son public.

Toute la soirée, les neuf artistes ont proposé un voyage musical. Avec leur instrument (guitare, mandole, violon, percussions, saxophone, goumbri), Djamawi Africa a mélangé différents styles, d’orient, d’occident et d’Afrique subsaharienne au grand bonheur des admirateurs.

Le groupe s’éclipsera pendant quelques mois pour enregistrer leur prochain album qui sortira dans les bacs en automne prochain. Il faudrait alors qu’il n’oublie pas de revenir à Montréal parce que le public n’oubliera pas cette première rencontre.

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Crédit photo : Stéphane Waffo, Touki Montréal. Tous droits réservés.

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