Bonobo au Metropolis pour le Festival International de Jazz 2014

Le 6 juillet dernier, pour la clôture de son festival musical estival, le Festival International de Jazz de Montréal n’a pas déçu son fidèle public en invitant le beatmaker britannique Simon Green plus connu sous le pseudonyme Bonobo, au Metropolis, pour une performance illuminée.

Bonobo-Jazz2014-FIJM-8À 21h, après une première partie assurée par l’artiste montréalaise Krystale, l’équipe du Metropolis s’est activée pour installer la scène prévue pour Bonobo, l’homme aux nombreuses casquettes.

Tantôt DJ-compositeur, tantôt producteur, Simon Green n’en est pas à sa première venue à Montréal.

Présent sur la même scène en octobre 2013, celui qui est originaire de Brighton n’a pas omis d’insister sur sa joie de revenir dans la métropole québécoise avant d’entamer les premiers morceaux du concert en compagnie de son groupe.

Mélangeant ses titres les plus connus des albums Days to come (2006) ou encore Black Sands (2010), l’homme n’a pas dissimulé son désir d’offrir un spectacle à la fois pour les oreilles et pour les yeux, en abreuvant hommes et femmes de l’assistance avec des jeux de lumière incroyables.

Offrant environ une douzaine de chansons – de Cirrus à We could forever en passant par The keeper sans oublier le bien célèbre Recurring longuement applaudi – Bonobo (ainsi que son équipe de techniciens) s’est offert le luxe d’instaurer une ambiance lumineuse différente selon les titres interprétés.

Bonobo-Jazz2014-FIJM-11Accompagnés de ses musiciens (clavier, instruments à vent, batterie), Simon Green a aussi élaboré une mise en scène spécifique, faisant entrer tour à tour ses musiciens avant de les inviter à quitter la scène (encore une fois au compte-goutte), le temps d’une performance solo sans transition, mixant avec doigté les morceaux Kiara, Kong et Ketto.

Adepte du live looping, Bonobo a ainsi pu assurer à lui tout seul, un peu plus de huit minutes de spectacle, sans jamais reprendre son souffle, une guitare basse autour du cou, baladant ses doigts sur les touches de ses multiples instruments.

Solitaire ou en groupe, l’artiste n’aura eu de cesse de brouiller les pistes, laissant par ailleurs une large place à ses acolytes, et notamment la chanteuse Szjerdene aux mouvements chaloupés. Elle interprètera par ailleurs plusieurs morceaux dont Towers et First Fires, extraits de The North borders (2013).

La voix de cette dernière accompagnée par les souffles du saxophoniste et du tromboniste auront ainsi légitimé – pour celles et ceux qui auraient eu un doute – la présence du britannique à l’un des plus grands festivals de jazz d’Amérique du Nord.

Bonobo sera de retour à Montréal le 21 septembre 2014 à la Société des Arts Technologiques dans le cadre du festival automnal Pop Montréal!

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