RIDM 2014 : prendre le pouls et favoriser réflexion, partage et échange

Plus de 140 productions provenant d’une quarantaine de pays, dont plusieurs traitant de l’Afrique, seront projetés du 12 au 23 novembre, lors de la 17e édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).

RIDML’édition 2014 des Rencontres propose 21 premières mondiales et 47 premières québécoises. Le réalisateur québécois Kim Nguyen (Rebelle) ouvrira le festival avec son film Le nez, projeté en première mondiale.

C’est le film Spartiates du cinéaste suisse Nicolas Wadimoff (Clandestins et Aisheen – Still Alive in Gaza), également en première mondiale, qui sera présenté en clotûre des Rencontres. Le film de 80 minutes parle d’un enseignant des arts martiaux mixtes, en banlieue de Marseille, un personnage coloré adepte d’une pédagogie musclée, se bat pour faire survivre son école.

Au total, 35 films québécois (courts, moyens et longs métrages) seront projetés au cours de cette édition 2014 des RIDM.

« Depuis la création des RIDM, notre mission de diffuser et de faire rayonner auprès d’un large public le documentaire sous toutes ses formes, afin de favoriser la réflexion, le partage et l’échange, est demeurée la même. Elle est aujourd’hui plus essentielle que jamais », a indiqué le président du conseil d’administration des Rencontres, Mila Aung-Thwin.

Outre les compétitions nationales et internationales (longs, courts et moyen métrage), il est possible de voir des films dans les sections UXdoc, Panorama, Contre-courant, Territoires et Beat Dox. Il y aura également des leçons de cinéma, des ateliers, des discussions et conférences, etc.

Voici la liste des suggestions de Touki Montréal :

Bamako-Temps-SuspenduBamako, temps suspendu de Sylvain L’Espérance

Deux ans après Sur le rivage du monde (RIDM 2012), où il filmait le quotidien d’exilés à Bamako, Sylvain L’Espérance revient dans cette ville qu’il connaît bien pour nous offrir une parenthèse enchantée – à l’image du titre qu’il a choisi.

Examen d’Etat de Dieudo Hamadi

Après Atalaku (RIDM 2013), où il suivait le déroulement des élections présidentielles en République démocratique du Congo, le cinéaste Dieudo Hamadi nous plonge dans l’effervescence d’un autre compte à rebours national : celui de l’Examen d’État, pour lequel concourent chaque année les jeunes de son pays, rêvant d’un avenir meilleur.

N-the Madness of Reason de Peter Krüger

Au milieu du 20e siècle, le Français Raymond Borremans quitte l’Europe pour l’Afrique, où il consacre sa vie à écrire la première encyclopédie africaine.

The Flyings stars de Ngardy Conteh et George Allan Tong

Dès le début de The Flying Stars, un intertitre expose une statistique terrifiante. Les exactions commises lors de la guerre civile en Sierra Leone ont engendré un nombre incalculable d’amputés.

Ce qu’il reste de la folie de Joris Lachaise

À Thiaroye, près de Dakar, Joris Lachaise accompagne l’écrivaine et cinéaste Khady Sylla dans l’hôpital national psychiatrique où elle fut internée à plusieurs reprises.

I’ve seen the Unicorn de Vincent Toi

Alvinio, un jeune garçon de l’île Maurice, est apprenti pêcheur. Mais son rêve est de devenir jockey et de participer à la Maiden Cup, la course de chevaux qui chaque année déclenche la ferveur des habitants de l’île.

We come as friends de Hubert Sauper

Dix ans après Le cauchemar de Darwin, Hubert Sauper revient avec un film aussi coup de poing que le précédent. À bord de son minuscule avion « fait maison », le cinéaste parcourt un Soudan en plein déchirement, dont les riches ressources sont l’objet de nombreuses convoitises étrangères.

Alger, après de Feriel Benzouaoui

La cour de babel de Julie Bertuccelli

The Secret d’Amar Wala

Pour en savoir plus sur le festival:

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