Clair de lune

Découvrez le programme des 18ème ciné-spectacles au Clair de lune Loto Québec de Vues d’Afrique. Du 2 au 5 juillet prochain, les artistes africains vivant au Québec ou au Canada sont à l’honneur. La scène se tranforme en deuxième partie de soirée en écran de cinéma géant. Et le tout est gratuit ! Touki Montréal vous en donne un avant goût.

2 juillet

empress

La somalienne Empress Deeqa ouvrira ces 18ème ciné-spectacles au Théâtre Verdure du parc Lafontaine. Installée depuis 10 ans à Montréal, elle a partagé la scène avec Alpha Blondy, Sister Nancy, Toots and the Maytals, Everton Blender, Kali and Dub et les Queens of Reggae.

Au clair de lune, c’est le film Paris à tout prix de la camerounaise Joséphine Ndagnou qui sera projeté. La réalisatrice a reçu cette année le prix du meilleur long métrage Africa Numérique  au festival PanAfrica International de Vues d’Afrique. Une bonne occasion de revoir ce film qui raconte le mythe de l’occident d’une jeune camerounaise.

3 juillet

Toto Laraque commencera les festivités avec sa musique entre le konpa et le Jazz. En 2001, il a accompagné Lorraine Klasseen ( venue récemment au Balatou à Montréal ) et est passé plusieurs fois au festival international de jazz de Montréal

[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=m-PqPvec4jA]

Juste après, un petit court métrage sera projeté. Négropolitain raconte l’histoire d’un jeune Antillais qui s’apprête à rentrer dans la police. Mais c’est un documentaire de Frantz Voltaire qui risque d’amener le public. Maestro Issa retrace le parcours d’Issa El Saieh, ce musicien qui est né à Petit-Goâve et qui a passé son adolescence aux Etats-Unis.

4 juillet

La soirée débutera avec le groupe Labess qui offre une musique entre la rumba gitane, le flamenco, le gnawa et le chaabi. Labess veut dire « tout va bien » en arabe.

[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=PQ2eKimS3ZM]

Le leader du groupe Nedjim Bouizzoul sera accompagné  de Pierre Emmanuel Poizat à la clarinette, Takfarinas Kichou aux percussions, Anes Beglerbegovic à la batterie et Georgi Stankov à la basse.

Au cinéma, c’est une soirée court-métrages « spéciale Afrique du Nord ». Si le jury du dernier festival PanAfrica International avait déjà récompensé le réalisateur algérien Lyes Salem pour Mascarades, cette soirée est l’occasion de découvrir ceux qui auront manqué H’Rash , ce court-métrage du jeune réalisateur Ismael El Mouala El Iraki que Touki Montréal avait pu interviewer. Diffusion également de C’est dimanche, prix du meilleur court métrage Radio Canada au FPI de Vues d’Afrique et du court-métrage tunisien, La moisson magique. Le cinéma de l’Afrique du Nord  mérite effectivement une soirée entière.

5 juillet

kabaku

On quitte l’Afrique du Nord pour se rendre à l’Ouest avec le groupe Kabakuwo avec ses rythmes latins et reggae inspirés par la musique traditionnelle du Mali et du Sénégal. Sadio Sissokho (chant et percussions) et Estelle Lavoie (kora) ont décidé d’inviter  Diely Mori Tounkara, maître de kora.

Pour finir le festival, Vues d’Afrique présentera le court-métrage de jeunes montréalais, lauréats de la première édition du  concours 100h chrono qui consistait à réaliser une fiction sur le thème: « Que fait-on dans la rue le plus souvent? »

Après cette belle introduction, place au long-métrage Il va pleuvoir sur Conakry du réalisateur Cheick Fantamady Camara. La lutte entre la tradition et la modernité à travers le prisme d’un jeune journaliste de Conakry.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
Veuillez entrer votre nom ici