Madjo débarque avec sa voix soul

Avec son premier album studio, Trapdoor, la chanteuse Madjo, Savoyarde aux origines sénégalaises, surfe sur la vague qui a porté Yael Naim ou Hindi Zahra. Elle débarque à Montréal dans le cadre du Festival international Nuits d’Afrique.

Aussi bien dans la langue de Molière que de Shakespeare, Madjo navigue assurément à son aise dans l’univers décomplexé de la Pop aux allures de Soul. Inspirée aussi bien par Fiona Apple ou Joni Mitchel, la chanteuse se sert de sa voix et de ses registres pour former avec la guitare acoustique ou le banjo qui l’accompagne, une harmonie rafraichissante. Un genre de Suzanne Vegas 2.0. Mais ce n’est pas tout.

« Je me reconnais dans la musique Motown, mais mes principales inspirations viennent de chanteuses folk comme Karen Dalton mais aussi de musiciens comme Ben Harper », expliquait-elle dans une entrevue en 2009.

Partie du cocon familial à 18 ans, Madjo a arpenté différentes scènes et rencontré plusieurs personnes avant de tomber sur le musicien et arrangeur Sébastien Lafargue avec qui elle a écris et composé la majorité des titres d’un premier EP, suivi de l’album studio Trapdoor.

« Je faisais pas mal de reprises avec ma seule guitare dans les bars, les petites salles, puis j’ai commencé à me dire qu’il fallait que j’écrive mes propres chansons alors je me suis enfermée et j’ai travaillé. »

Sur scène, il se dit aussi que Madjo impressionne, «  tout autant, solaire et généreuse, énergique et appliquée ».

Après la ville de Québec, Montréal aura l’occasion de voir la chanteuse savoyarde égrener ses titres comme « le Nid des 100 soucis », « je claque des doigts » mais bien évidement des pièces en anglais, au premier rang duquel, « Trapdoor In a Wall ».

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