Découvrez la critique du concert de Jimmy Oihid à la Tulipe dans le cadre du festival international de Nuits d’Afrique, le 23 juillet dernier. L’artiste d’origine algérienne excelle dans le reggae à l’orientale. Retour sur ce voyage musical avec Touki Montréal.
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Le public frappe des mains en rythme et chacun danse avec son voisin. L’ambiance ressemble aux mariages d’Afrique du Nord. Le maître de cérémonie Jimmy Oihid, vêtu d’un chandail répertoriant tous les drapeaux africains tel l’album Survival de Bob Marley, présente son dernier disque intitulé Oriental Roots. Oriental pour ses racines algériennes qui influencent sa musique et roots pour le son « fait maison ». Roots fait aussi référence au reggae jamaïcain des années 65-80.
Musiques orientales et reggae roots sont les ingrédients de base de son cocktail musical. Pour relever le goût et lui donner une saveur unique, Jimmy Oihid ajoute une pincée de chanson française, un peu de rock et un soupçon de Rhythm and Blues.
C’est sur ce métissage musical riche en sonorités que l’artiste pose une voix gorgée de soleil. Il chante sourire aux lèvres et son visage s’illumine. À travers ses envolées vocales, le chanteur d’origines algériennes propage sans relâche en français, en anglais et en arabe son message de paix et diffuse sa joie de vivre.
Au fil des chansons ponctuées d’humour et d’échanges spontanés avec le public, Jimmy Oihid emmène la foule aux quatre coins de la planète. Première destination : l’Algérie avec Bahia ya benti. En route, le chanteur fait escale en Belgique avec une magnifique reprise en arabe de Ne me quitte pas de Jacques Brel. À en donner des frissons. Enfin, Jimmy Oihid termine ce voyage autour du monde en Jamaïque, en interprétant Jammin’ de Bob Marley…
Ilan Dehé