Dans le cadre de la série mensuelle Voyage avec ontheglobe, organisée par le cinéma du parc et et le site de voyage et tourisme ontheglobe.com, Touki Montréal a rencontré Andrew Princz. Il est conseiller culturel et il organise le mercredi 9 decembre la soirée Angola : Dancing in Luanda.
Touki Montréal: En quoi consiste cette soirée ?
Andrew Princz : En première partie, je vais raconter mon aventure là-bas sous forme de conte. Il y aura en même temps des photos projetées sur écran. Ensuite, le film Outras Frases de l’angolais Jorge Antonio, sera présenté. Ce documentaire retrace l’histoire de l’Angola à travers l’œuvre de la danseuse et chorégraphe angolaise Anna Clara Guerres Marques. Les gens pourront réagir et poser des questions.
T.M.: Pourquoi l’Angola?
A.P.: J’ai rencontré un ambassadeur angolais à Budapest quand j’y étais rédacteur en chef pour un magazine diplomatique. Il m’a beaucoup parlé de son pays et de ce qu’il s’y passait. J’y suis donc allé avec lui.
L’Angola n’est pas une destination très connue des gens. Mais c’est un pays très riche, qui sort d’une période difficile. C’est important pour moi de diffuser et de faire connaître des pays moins fréquentés.
T.M.: Qu’est-ce qui vous a marqué dans ce voyage ?
A.P.: Le contraste entre Luanda, une ville surpeuplée et pleine d’action, et les petites villes environnantes, perdues dans la nature. Les montagnes qui ressemblent à des animaux. Marcher sur les terrains où il y a eu la guerre et trouver des balles par terre. La danse, qui reflète tous les aspects de la vie quotidienne des Angolais.
T.M.:Vous êtes un «navigateur culturel»?
A.P.: Oui, je fais une autre sorte de journalisme. Pour moi, il est essentiel de partager les autres cultures, de les diffuser, de les connaître. Quand je voyage, je tente d’avoir un regard empathique sur la culture que je découvre. Je veux vraiment vivre avec les gens.
T.M.: Quels sont vos futurs projets?
A.P.: Je voudrais faire d’autres soirées comme Angola : Dancing in Luanda. Je pense entre autre à l’Égypte. Les dates ne sont pas encore déterminées, mais ça s’en vient!
Gabrielle-Brassard Lecours