Le 6 octobre 1981, en plein défilé militaire, Anouar El Sadate, le président égyptien, est assassiné.
Construit comme une enquête, le documentaire Anouar El Sadate, écrit et réalisé par Jean-François Delassus, est un épisode de la série Derniers jours d’une icône, produite par Arnaud Hamelin en 2005.
Le documentaire lève le voile sur ce qui a mené à l’assassinat de ce président, prix Nobel de la paix, victorieux à la guerre et aimée de son peuple.
Des images d’archives, des témoignages actuels d’anciens collaborateurs du président et des témoignages de la partie adverse, c’est-à-dire les islamistes qui ont décidé de le supprimer pour cause d’hérétisme et de fraternisation avec l’ennemi ultime : Israël. Tous ces documents contribuent à comprendre le déroulement des événements.
Le 6 octobre 1973, Anouar El Sadate, grâce à une offensive surprise, récupère le territoire du Sinaï conquis par Israël en 1967. Son rêve réalisé, il étonne le monde arabe en acceptant de donner une conférence au parlement israëlien en 1977. Un an plus tard, en 1978, Sadate et Menachem Begin, premier ministre israëlien, signent l’accord de paix de Camp David (aux États-Unis) entre les deux pays. Cet accord de paix leur vaut à tous deux le prix Nobel de la paix. En même temps que ces accords, Sadate signe aussi son propore arrêt de mort. Il devient aux yeux de plusieurs dans le monde arabe un traître dont la mort est justifiée.
Le documentaire retrace alors le parcours de ceux qui ont décidé d’éliminer le président. Une poignée de fondamentalistes musulmans le considère comme un hérétique pactisant avec l’ennemi. Le lieutenant Islambouli et l’ingénieur Farag décident et planifient avec succès l’assassinat de Sadate.
Des coupures trop abruptes dans le montage de certaines entrevues et une mise en scène plutôt mélodramatique sont à déplorer. Néanmoins, le documentaire demeure intrigant et donne envie de suivre cette chronique d’une mort annoncée. Les témoignages sont diversifiés et ceux de Jehane Sadate, l’épouse du président, rajoutent une perspective intimiste au parcours de ce président.
Pathétique…
…version de l’ histoire.
Cette personne était un traitre à sa nation, un traitre à son peuple et un traitre à l’ Islam. Il a pactisé avec les criminels et de fait, est co auteur du crime en cours qui dure et dure encore.
cette personne me fait penser à Pétain.