Point d’interrogation de Namori

Ancien batteur et chef d’orchestre de Jean Leloup pour la Vallée des réputations, Namori lance son deuxième album solo.

Originaire de la Côte d’Ivoire, Namori est à la fois chanteur et batteur. Et c’est bien sûr ce qui se ressent dans sa musique. Rythmée, sa voix l’est autant que l’instrumental. Certaines chansons agrémentées de saxophones nous emmènent parfois même dans le funk comme dans Kayé Bé Né Antien ou Soula Gahou. Le jeu du saxophoniste André Désilet est à souligner.

Namori s’est aussi invité à la guitare, au clavier et à la basse sur quelques une des chansons. Etabli à Montréal depuis 2001, Namori semble avoir voulu penser à ses compatriotes québécois.

Ses chansons chantées en Gouro et Dioula sont traduites en français et en anglais dans le livret accompagnant le CD (même le titre comporte les deux traductions).

Et l’on retrouve justement cet attachement au Québec dans une des chansons : Vive l’hiver. « Pelletons, pelletons ! » lance-t-il directement.

Certains reprocheront le manque de poésie ou d’originalité des textes de Namori en français et en anglais. « Finalement, tout le monde est noir, noir et blanc, blanc et noir, dans la vie de tous les jours« , chante-t-il dans Black § White. Mais heureusement, la vivacité de sa musique rattrape ce seul bémol.

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Namori sera au Festival International de Jazz de Montréal le 3 juillet à 20h sur la scène Bell.

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