La chanteuse germano-nigérienne Nneka, vient de sortir Concrete Jungle, un album spécialement destiné au marché américain dans lequel on retrouve des titres qu’elle a produit au cours des cinq dernières années.
Les pièces qui figurent sur Concrete Jungle ont été judicieusement sélectionnées pour séduire le public américain. Ceux qui suivent Nneka depuis ses débuts peuvent néanmoins y découvrir de nouvelles versions de Suffri (avec orchestre, tel qu’interprété sur scène) et de Kangpe (avec la participation de Wesley Williams).
Le titre de l’album Concrete Jungle rappelle sans équivoque la célèbre pièce de Bob Marley et place le disque sous le signe du reggae. Cependant, à l’image de ses albums distribués en Europe, cet opus est très éclectique.
Nneka ouvre avec Showin’ love, un mélange de rap et d’accordéon particulièrement opportun, passe par la soul et le R’n’B avec The Unconfortable truth et heartbeat, flirte avec le drum n’ bass sur Mind vs. Heart, chante le reggae pour Suffri et Africans et manie le spoken words sur Focus et God of Mercy. Bref il y en a pour tous les goûts.
Toujours dans le but de faire découvrir sa musique à un nouveau continent, Nneka s’est produite au fameux festival de musiques indépendantes : South by Southwest à Austin, et a rendu visite à David Letterman.
La musicienne a également eu droit à une critique dans le magazine Rolling Stone. Son incursion en terre américaine s’annonce donc plutôt bien pour cette artiste originaire du Nigeria qui a déclaré : «Je veux africaniser l’Amérique avec ma musique !»
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