Pour son deuxième album chez Blue Note, le guitariste Lionel Loueke continue son voyage entre l’Afrique et le jazz. Mwaliko en swahili signifie « invitation ». Plusieurs artistes renommés l’ont acceptée pour offrir un jazz des plus contemporains.
Au vu de ses nombreuses collaborations, l’ouverture de Lionel Loueke se cristallise dans son jazz. Loin de la rigueur du son classique d’une guitare, Lionel Loueke a su s’ouvrir vers une musique moins puriste. En écoutant Wishes ou Griot, on s’éloigne tout en se rapprochant de l’essence du jazz. On pense à ces grands classiques d’Abdullah Ibrahim, ces mélodies qui nous inspirent.
Né en 1973 au Bénin, Lionel Loueke a été élève de l’ancien Institut National des Arts de Côte d’Ivoire, puis s’est rendu en Europe pour étudier deux ans à l’American School of Modern Music de Paris avant de s’installer aux États-Unis en 1999. Il y obtient un diplôme de la prestigieuse Berklee College of Music de Boston. En 2001, il entre au Thelonious Monk Institute of Jazz à l’Université de Californie. Le jury qui l’y avait fait entré n’était nul autre composé que de Terence Blanchard, Herbie Hancock et Wayne Shorter…
Habitué du Festival international de jazz de Montréal, Lionel Loueke a offert l’année dernière un concert de grande qualité. Touki Montréal l’avait rencontré à cette occasion.
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Montage et réalisation : Marie-Espérance Cerda