Le Festival International du documentaire de Londres continue avec la projection de La mort de la gazelle de Jérémie Reichenbach. Plongez au coeur de la vie quotidienne des combattants nigériens pour la justice avec cette nouvelle oeuvre du réalisateur français.
Jérémie Reichenbach n’est pas étranger à la région saharienne. Depuis son premier voyage au Niger dans les années 90, et y étant retourné maintes fois par la suite, il est considéré comme un spécialiste de cette partie du monde. Ce nouveau projet reflète donc son vécu, et apporte un regard différent de Teshumara, son précédent travail sur le sujet.
Cette approche en découragera probablement quelques-uns, notamment ceux s’attendant à un conte romantique sur les guerriers du Sahara. Mais, et bien que le documentaire comporte malgré tout quelques longueurs, on ne peut que saluer le réalisme ici présenté par Reichenbach.
La mort de la gazelle, c’est finalement la mort de l’innocence, de cette jeunesse sacrifiée pour des intérêts qui la dépassent totalement.