Élage Diouf vient de sortir son premier album solo Aksil. Touki Montréal vous en donne un aperçu avant le concert de l’artiste aux francofolies en première partie de Salif Keita, ce vendredi 18 juin.
Aksil ou bienvenue en Wolof. L’un des frères Diouf, bien connus sur la scène québécoise, a décidé de se lancer seul après de longues années en groupe avec son frère Karim.
Élage Diouf parvient aussi à mêler avec réussite les genres musicaux tout au long de son album. C’est ici que l’on peut comprendre le choix du wolof et de sa sonorité car elle se prête aussi bien au funk, qu’au blues ou au reggae. Le tout est teinté bien sûr d’une pointe de mbalax et de percussions.
Le sénégalais a réussi ses deux reprises, il redonne du rythme à « I’m a man of constant sorrow » de John Hartford et revisite agréablement « Madame X » de Francis Cabriel . Il démontre sa capacité à dépasser l’habituelle musique du monde en mélangeant les genres musicaux traditionnels et plus modernes. A la guitare, à la voix, aux percussions, Élage Diouf a aussi certainement un talent de réalisation. Son oeuvre est bien construite et s’écoute sans heurts.
Autant dire que le « Québégalais » est parfaitement dans la lignée de Salif Keita, celui dont la musique s’est toujours inspirée des autres cultures.
Touki Montréal vous propose l’entrevue des frères Diouf réalisée l’année dernière lors de la soirée consacrée aux Colocs.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=NKh6nSq7D8g&feature=player_embedded[/youtube]