La 24e édition du Festival International Nuits d’Afrique a pris fin après plus de 50 concerts et plus de 60000 visiteurs entre le 13 et le 25 juillet dernier. Retrouvez les coups de coeur des journalistes de Touki Montréal et quelques images du Festival.
Charles Mathon
Mon coup de coeur : Sierra Leone’s Refugee All Stars. Un groupe qui a réussi à faire lever le public du Cabaret du Mile-End dès la première minute. Avec une musique alternant traditionnelle et reggae, les musiciens ont réussi à prendre possession de la scène. Un pari que n’a pas réussi Agana le soir précédent au même endroit. Le public a peut-être eu aussi trop d’attente envers le fils d’Alpha Blondy.
Emmanuel Liodenot
Cette 24e édition a été pour moi, un véritable mélange artistique et culturel de ce que peut nous apporter le monde africain à Montréal pour un tel évènement. Des artistes multi-instrumentalistes, des chanteurs, chanteuses à voix, des rythmes effrénés, bref un melting pot parfaitement réussi. Gros coup de coeur avec le concert enflammé de Sierra Leone’s Refugee All Stars au Cabaret de Mile-End et déception avec la prestation nonchalante de Konono N°1. Vivement l’année prochaine pour un anniversaire qui s’annonce des plus prometteurs…
Stéphane Waffo
Être au coeur de cette 24e édition permet de mieux comprendre une organisation souvent décriée par plusieurs. Mes collègues n’ont pas menti sur l’excellente performance des Sierra Leone’s Refugee All Stars. Un groupe qu’il faut voir absolument, au moins une fois dans sa vie. À découvrir aussi pour le plaisir, le groupe Kebeko et ses sonorités bluffantes. Niveau spectacle et performance sur scène, le groupe Richard Kara tout comme les montréalais Bambara Trans n’ont pas déçu. Bien au contraire.
Mention spéciale à l’équipe de presse qui a su mettre tout le monde dans la bonne humeur et à l’émission Africa Song de Robert Brazza réalisé par Arnaud Degrandsart. Coup de coeur aussi pour l’animateur et présentateur Éric M’boua qu’il faudra revoir plus souvent lors du 25e anniversaire.
Julia Haurio
– Mention spéciale pour la première date d’Hindi Zahra en Amérique du Nord. Sa performance a même été meilleure que celle qu’elle a offerte à Bordeaux en France et qu’il m’a été donné de voir il y a deux mois.
– L’énergie des Sierra Leone’s Refugee All stars qui m’ont permis de voir la salle du Cabaret du Mile-End dans une effervescence d’une rare intensité.
Quelques images de la 24e édition de Nuits d’Afrique
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