Parti pour la première fois en 2007 en République Démocratique du Congo, Geoffroy Heimlich est un jeune archéologue de 27 ans. Le but de son voyage ? Etudier pour sa thèse l’art rupestre du Bas Congo, un région s’étendant de Kinshasa à la côte Atlantique et du nord de l’Angola au Sud du Congo Brazzaville. Touki Montréal vous présente le web documentaire réalisé par le site internet Le Monde.fr
A travers les yeux de Geoffroy Heimlich, l’internaute est invité à découvrir la recherche sur le terrain d’un jeune archéologue. A l’aide de photos et d’éléments sonores, le web-documentaire parcourt un fil conducteur indiquant en haut de l’image les lieux photographiés et en bas les différentes catégories comme par exemple les personnages rencontrés.
Geoffroi Heimlich n’est pas parti seul et s’est fait accompagner dans chaque lieu visité par des chercheurs, guides ou habitués de la région. L’internaute peut découvrir le Massif de Lova ou la grotte ornée de Tovo. Le parcours est à la fois anecdotique et très précis dans la présentation des oeuvres rupestres répertiorées lors du voyage. La technique du webdoc permet justement d’apporter le temps d’une pose une autre couche parallèle à la présentation linéaire. Réalisé en partenariat avec Arte Radio, Le Monde.fr démontre à nouveau ses talents de développeur.
Le web-documentaire comprend aussi les impressions du jeune archéologue très conscient qu’il lui reste beaucoup de travail pour mettre en contexte ses recherches. C’est justement un des éléments qui laissera l’internaute circonspect. Les images sont belles mais l’attention portée au sujet est beaucoup trop courte. Le ton monotone du jeune chercheur crée un manque d’énergie dans le déroulement de l’histoire. Peut-être manque-t-il un peu de matériel audiovisuel.
Mais comme le dit lui même Geoffroy Heimlich, sa thèse est comme une « introduction ». « Une prochaine mission visera donc à appronfondir les enquêtes orales, qui pourront apporter des renseignements utiles sur l’intégration des images rupestres aux mythologies actuelles », explique-t-il à la fin du web-documentaire. L’occasion peut-être de réitérer cette initiative avec un matériel plus riche.