Radio Canada International s’est lancé, depuis le mois d’octobre dernier, dans une aventure multimédia et interactive sur la toile. Cette lancée vers la découverte des diversités culturelles se nomme Mopaya. Issu du lingala, une langue parlée par plus de 30 millions de personnes en Afrique centrale, Mopaya signifie étranger, invité.
La nouvelle plateforme de Radio-Canada International a été crée pour répondre aux besoins des différents publics qui s’intéressent aux questions identitaires et culturelles. L’objectif principal de Mopaya est d’encourager le dialogue et favoriser l’ouverture.
Un des défis relevés par l’équipe de Mopaya c’est la réalisation de trois films d’animation produits par RCI. Ainsi, 24 jeunes du Burkina Faso ont participé à un stage de création artistique pendant deux semaines.
Avec l’aide d’une équipe de professionnels belges et burkinabés, ces jeunes donnent naissance à trois héros Lorita, Fatimata et Moussa, animés par le procédé des ombres chinoises.
Le fruit de leur travail et un documentaire sont disponibles sur le site Internet. L’équipe de Mopaya invite les internautes à poster des témoignages, photos ou vidéos afin de développer les échanges et le partage de toutes ces richesses.
Sur Mopaya, l’internaute pourra naviguer à travers plusieurs rubriques : Histoire, Photos, Vidéos ou Blogue. Dans la dernière rubrique, des portraits de Mopayas sont disponibles. C’est le cas par exemple de la famille Otou :
«Eh, oui, la famille Otou, ce sont tous des Mopaya! Si vous prenez le père, la mère et les cinq enfants, quatre filles et un garçon, tous ont migré, certains plus tôt que d’autres !, à l’intérieur de l’Afrique subsaharienne, mais aussi au-delà… au Canada. Je vous emmène au cœur de cette famille et de ses territoires…»
Extrait du portrait de la famille Otou
Les curieux pourront naviguer à travers les photos de la famille ou visionner une vidéo des enfants Otou, chantant l’Afrique ainsi que quelques anecdotes croustillantes.
Le site Mopaya est aussi participatif. Il est possible de contribuer au projet en envoyant commentaires «récit d’immigrant», anecdote ou encore souvenir d’une expérience d’étranger.