Le film «Blanc Noir : Crime de couleur». Jean François Méan, réalisateur afro-canadien, avec l’aide de Vicky Ntetema (journaliste de BBC) dressent le portrait des albinos en Tanzanie. Touki Montréal assisté à une projection du film.
Ce film de 58 minutes est monté comme une investigation. Le but étant d’élucider les causes qui poussent certaines populations tanzaniennes à commettre des meurtres ciblés et volontaires. Avec un taux d’albinisme très élevé, la Tanzanie voit naître un grand nombre d’enfants atteints de cette maladie génétique (qui se caractérise par une non-pigmentation de la peau, des poils et des cheveux, dû à l’absence de mélanine). Ces enfants albinos sont vus comme des bêtes de foire, des erreurs de la création, ils ne sont pas considérés comme des êtres humains.
Des traditions et superstitions ancestrales, bien ancrées dans les coutumes du pays, ont encouragé ces discriminations. Cependant, cette marginalisation est beaucoup plus cruelle, totalement meurtrière.
C’est à travers des témoignages de mères, d’enfants et de personnalités qui luttent contre ces pratiques que cette situation alarmante nous est racontée. Les images violentes de cadavres démembrés, des mutilations faites à ces enfants et de leurs désarrois peuvent choquer les âmes sensibles.
La journaliste Vicky Ntetema, elle-même d’origine tanzanienne, se déguise en femme d’affaires pour tenter de comprendre qui assassine ces personnes et pourquoi?
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Au cours de son enquête, vacillant de village en village, elle découvre la profondeur du problème de ces pratiques atroces. Les accusations se porteront sur le grand rôle des guérisseurs ou autres sorciers qui affirment qu’un bras, une jambe ou encre le sang de ces albinos sont des portes-bonheur, facteurs de chance. L’aspect économique vient envenimer ces trafics qui sont devenus la source d’un véritable business. Le mélange de l’argent et des croyances donne un résultat plus que morbide.
Des organismes comme Under the Sun (initiative de deux Canadiens atteints d’albinisme, présentée dans le film) souhaitent changer les mentalités en démontrant que les Albinos sont des êtres humains à part entière.
Le 26 février dernier, le Centre Afrika et le réseau FADOQ présentaient le documentaire. L’idée des organisateurs était «aller au-delà des stéréotypes qu’on accorde aux pays africains. Des situations d’injustice et de discrimination se vivent partout dans le monde. Les aspects économiques et médiatiques étant des facteurs qui accentuent en bien ou en mal ces situations alarmantes. Il faut en parler pour que ce soit connu du grand public».
L’activité s’est terminée par une discussion-débat qui balayait les thèmes relatifs au sujet du documentaire, au mois de l’Histoire des Noirs; mais aussi aux problèmes sociaux québécois.
Le réseau FADOQ, auparavant connu sous le nom de Fédération de l’Âge d’or du Québec, est un réseau québécois, composé d’organismes affiliés qui a pour mission de représenter des personnes de 50 ans et plus.
Le Centre Afrika est en relation avec plusieurs organismes et associations, et participe activement à certaines initiatives visant à favoriser l’insertion des Africains dans les réalités sociales de la vie montréalaise
Bonsoir,
j’ai vu le reportage sur les enfants albinos en Tanzanie. Je voudrai savoir comment et à qui je pourrai envoyer des vêtements pour les enfants que j’ai vu dans ce reportage. Bien sur je veux être certain que ces vêtements et divers jouets, que je pourrai faire parvenir, profiteront bien à ces enfants.
Très cordialement
Bonsoir da la Suisse , je demande le reportage a Rtsi a Lugano plus possible de l avoir o de le regarde pour cette question de droit international …possible l achate sur dvd ? aussi 10 et de faire arrive en peut d argent a cette enfants ?
Je attende un reponse que je esper positive
Cordialement