Billie-Eve : du Ayo électrique

Après Joyful (2006) et  Gravity at Last (2008), Ayo revient en force avec son nouvel album Billie-Eve. En force, c’est le cas de le dire! Les sonorités de l’opus sorti le 7 mars dernier sont résolument plus électriques, plus brutes. L’Allemande d’origine nigériane a troqué la guitare sèche pour l’électrique, mais ses textes sont toujours ceux d’une femme à fleur de peau.

Billie-Eve, c’est le nom de sa fille née pendant la création du disque. Le titre de l’album fait aussi écho à la quatorzième piste de l’opus Believe où pour la première fois, la chanteuse pose sa voix de soie sur le slam grave de Saul Williams.

Le premier single I’m Gonna Dance dévoile le nouveau côté rock d’Ayo. Il se laisse écouter, mais n’est  pas le morceau le plus remarquable de l’album.

L’artiste a définitivement su s’entourer des meilleurs. Sur It hurts, elle est accompagnée par la guitare de l’auteur-compositeur-interprète français – M –. How many people va crescendo dans la puissance pendant 7,24 minutes. Passant des accords de piano au style reggae, la mélodie est transcendée par les talents de Craig Ross guitariste de Lenny Kravitz.

Sur Black spoon, la douceur d’Ayo est mélangée aux talents de l’ancien bassiste de David Bowie, Gail-Ann Dorsey. La reprise des Jackson’s five I want you back et le rock façon année 70 de My Man valent leur pesant d’or.

L’évolution du style d’Ayo a de quoi dérouter ses plus grands adeptes. En surmontant ce risque avec autant de brio, la jeune femme est certaine de conquérir les oreilles et le cœur de nouveaux amoureux de la bonne musique.

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