Malgré la pluie orageuse qui s’est abattue sur Montréal et notamment dans le Quartier des spectacles, Ravid Kahalani et son Yemen Blues ne se sont pas défilés. Au contraire, ils ont servi toute une prestation aux irréductibles festivaliers, venus découvrir les sonorités métissées de ce groupe, invité pour la première fois dans la Belle province.
Israélien mais de parents nés au Yémen, Ravid Kahalani est un personnage fascinant. Sur scène, il est énergique, presque théâtral, bref enivrant.
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Avec le groupe qu’il a formé en 2010, il nage entre sonorité yéménite, blues, afro funk et, surtout, rythmes d’Afrique, notamment de l’Ouest : désert saharien, gnawi, touaregs, bambara. Oud, violon et la voix de Khalani font l’essentiel.
Pour le reste, il fallait simplement être à l’écoute, et au sec. Après deux prestations à Montréal, direction Toronto (Festival Luminato) pour un dernier arrêt au pays de l’Érable. Ensuite direction l’Europe, précisément l’Allemagne où ils blufferont probablement d’autres non érudits.
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