FrancoFolies : Natasha Atlas plus que jamais bouleversante

Quelques mois après les célébrations du 25e anniversaire des Productions Nuits d’Afrique, Natasha Atlas est de nouveau venue présenter quelques pièces de son dernier Mounqaliba (bouleversée en arabe), cette fois pour le public des FrancoFolies de Montréal.

Difficile de se faire une idée du spectacle de la chanteuse. Il aura fallu attendre la quatrième chanson pour enfin se sentir inspiré par la soirée. Et ce, malgré la prestation haute en couleur de ces musiciens, au premier rang duquel sa pianiste et dans une moindre mesure, son flutiste.

En réalité, la chanteuse née à Bruxelles , qui a grandi en Angleterre dans un cocon égyptien, a définitivement tourné la page de danseuse. Aussi bien au Cabaret du Mile-End en novembre dernier qu’au Club Soda, la chanteuse n’a que très rarement délaissé sa chaise et son mètre carré.

C’est au bout de la sixième pièce qu’elle a enfin signalé réellement sa présence. Après quelques minutes debout, Natasha Atlas s’est assise.

C’est d’abord le violon qui a lancé les hostilités, suivi de la guitare et du piano, puis de la batterie. La chanteuse s’est enfin abandonnée, aux premières notes de la première chanson en français de la soirée, « on est bien peu de choses… ».

La soirée commençait alors avec « Mon amie la rose », originalement écrite par Cécile Caulier et Jacques Lacombe pour Françoise Hardy en 1964, et reprise en 1999 par Atlas.

« Nous sommes heureux d’être à Montréal. On aime être ici », avait lancé un de ses musiciens quelques minutes plus tôt.

Pour le reste, les spectateurs ont apprécié le style Atlas, quelque peu atypique et cosmopolite, avec bien sûr comme socle, cette musique d’Orient si particulière (« Sa’Alouni »), qui n’invite qu’à une seule chose, la danse.

Quelques photos de la soirée au Club Soda

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