Pour une première au Festival de Jazz de Montréal, Baloji n’a pas raté l’occasion de partager avec les festivaliers sa passion de la scène, mais aussi de la musique, pas la « world musique » mais bien la musique de chez lui.
Après quelques albums avec le groupe Starflam, le Belge Baloji décide de prendre une autre direction et c’est alors qu’arrive l’album, Hotêl Impala, son premier album solo. Un premier opus qu’il termine par cette phrase, « I’m Goin Home…nakuenda ».
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Quelques années plus tard, celui qui est né en 1978 à Lubumbashi, mais qui a grandi en Wallonie décide de revisiter certains classiques. Il atterrit à Kinshasa et après 6 jours et quelques péripéties naît son deuxième album, Kinshasa Succursale, pour lequel il entame une tournée internationale qui s’arrête à Montréal, puis ensuite à Québec.
Avec ses 4 musiciens de l’orchestre de la Katuba, ses deux danseurs explosifs et son mégaphone, Baloji a porté haut la musique du continent de ses parents.
« Ce n’est pas la world music, c’est de la musique de chez nous », a lancé le Prix Rapsat Le Lièvre (Québec) et Ledocq-Brassens du meilleur album en 2008.
Il a ensuite interpréter la pièce « Karibu Ya Bintou » sur laquelle il rend hommage aux groupes traditionnels, qui sont restés authentiques, à l’instar de Konono No1 mais aussi Kasai All-star ou Zaïko Langa Langa.
Tour à tour, Baloji a constamment voyagé sur le continent, principalement en Afrique centrale, notamment au Congo, mais aussi au Cameroun avec quelques sonorités inspiré du bikutsi ou encore au Burkina Faso, pays de son batteur, objet d’une « guerre en sourdine depuis trois mois ».
Avant de conclure son spectacle avec la chanson « Tout ceci ne vous rendra pas le Congo », Baloji a mis le feu, tantôt en lingala, en swahili ou encore, bien évidemment en français, accompagné de son mégaphone et de ses deux danseurs.
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