Khaira Arby a ravi les Montréalais lors de son spectacle de lundi au Festival de Jazz de Montréal, avec ses musiques en Sonrhai, Tamashek, en arabe et en Bambara.
« Est-ce que ça va? », a lancé Khaira, accompagné de ses trois musiciens, tout au long du spectacle de près d’une heure. La Malienne entamait un long périple qui la conduira dans plusieurs villes nord-américaines.
À Montréal, elle a chanté plusieurs chansons de son dernier album Timbuktu Tarab, dans lequel elle chante à la gloire des religions, de sa ville Tombouctou et de ses grands hommes, mais aussi pour les femmes.
« Maintenant, je vais chanter pour les femmes », a-t-elle indiqué, notamment à celles qui étaient présentes dans la foule.
« Chez moi à Tombouctou, la femme ne peut pas chanter, surtout quand elle n’est pas griotte », a ajouté Khaira Arby, s’appuyant sur un guitariste qui a tapé dans l’œil de plusieurs festivaliers et d’un batteur polyvalent qui a su suivre le rythme.
« Partout, ce sont les femmes qui dominent », a encore dit l’ancienne protégée d’Ali Farka Touré avant de chanter aussi pour les hommes. « On a besoin de l’homme pour la paix », a-t-elle ajouté.
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