Pour clôturer cette 25e édition des Nuits d’Afrique de Montréal, les organisateurs ont offert un beau cadeau aux festivaliers. Pour le dernier grand concert extérieur, le groupe Kassav a signé la conclusion de cette grande célébration africaine. Retour sur cette dernière soirée.
Le Parterre du Quartier des spectacle de Montréal était noir de monde pour l’occasion. À la vue de la rayonnante Jocelyne Beroard, le public n’a cessé de clamer sa beauté et sa bonne humeur. D’un dynamisme impressionnant, la prestation de ses collègues Jean-Philippe Marthely, Jacob Desvarieux, Jean-Claude Naimro, Philippe Joseph, Thomas bellon à la batterie et Georges Décimus n’était pas en reste.
Les membres de Kassav ont balayé leur répertoire de tubes d’hier et d’aujourd’hui pendant près de deux heures. Les célèbres Syé Bwa, Soleil et Mwen malad aw ont fait danser les spectateurs, malgré le peu d’espace disponible, dû au grand nombre de personnes présentes.
Dès que Jacob s’est approché du micro pour chantonner ces fameuses phrases, les spectateurs jubilaient. La fête était à son comble. Le concert restera marqué par un très beau moment, lorsque les chanteurs ont demandé à leurs convives de tous se tenir par la main pour prouver que l’amour est un pouvoir considérable.
Et bien sûr, la cerise sur le gâteau d’anniversaire des Nuits d’Afrique a été le rappel, sur le titre Zouk la sé sèl medikamen nou ni.
Pour ses 25 ans, le Festival Nuits d’Afrique a mis le paquet : 57 concerts d’artistes issus de 32 pays, un nombre record. Avec son fidèle saxophone, le papa de la Soul Makossa, Manu Dibango, a ouvert le bal.
Après huit ans d’absence à Montréal, du haut de ses 77 ans, le Camerounais, parrain de l’édition 2011, a mis la barre haute en mettant l’ambiance devant un public conquis par son tour de l’Afrique en chansons.
Pendant une dizaine de jours, plus de 450 chanteurs, musiciens et danseurs ont ensuite suivi le même rythme.