Joseph Antoine Bell, l’ancien goléador des Lions indomptables du Cameroun et de l’Olympique de Marseille sera en visite à Montréal (6 au 13 septembre) pour la promotion de son dernier livre, Vu de ma cage, publié aux Éditions du Schabel.
Vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations avec le Cameroun en 1984 et 1988, vice-champion de France aussi bien avec l’Olympique de Marseille en 1987 et les Girondins de Bordeaux en 1990, celui qui a côtoyé Jean-Pierre Papin, Abédi Pelé, Alain Giresse ou encore Roger Mila, n’a jamais gardé sa langue dans sa poche.
Reconnu pour son franc-parler, Joseph Antoine Bell n’en a pas fini avec le monde du sport après sa retraite à l’âge de 40 ans, après un dernier challenge avec les verts de l’AS Saint Étienne.
L’homme de 56 ans commente régulièrement les maths de football sur les ondes de Radio-France International et n’hésite notamment pas, quand il en sent le besoin, de donner son avis sur l’actualité sportive.
Récemment, il s’est par exemple interrogé sur les choix de Samuel Éto’o, après son départ pour le club du Daguestan, le FC Anzhi Makhachkala, pour le mirobolant salaire annuel de 28 millions $.
Autre exemple, en juin dernier, invité à l’émission Radio Foot Internationale, le consultant de RFI a durement critiqué la sélection fanion de l’équipe nationale du Cameroun.
« Je pense qu’il faut leur dire la vérité : ils ne vont pas se qualifier (pour la CAN 2012), et il faut qu’ils en tirent les conséquences. Les conséquences, ça veut dire accepter la reconstruction. Mais pour accepter la reconstruction, il faut d’abord admettre que ça a explosé », a-t-il souligné.
Dans son livre Vu de ma Cage, Joseph Antoine Bell revient également sur un épisode peu glorieux de l’histoire du football camerounais, l’opération «coup de cœur». En 1994, une valise de 250 millions de FCFA « disparaît » dans la nature, entre deux vols, alors que des millions de Camerounais s’étaient cotisés pour assurer aux joueurs de l’équipe le meilleur encadrement possible.