En novembre dernier, Hindi Zahra remportait le prix Constantin avec son premier album Handmade. Quelques mois plus tard, en février 2011, c’est la consécration pour l’artiste franco-marocaine qui se voit de nouveau récompensée aux Victoires de la musique à Lille. Sa tournée internationale actuelle lui permet de jouer dans des salles nippones, américaines ou encore brésiliennes. Le mardi 18 octobre 2011, le Théâtre Corona de Montréal s’est vu honoré de la présence de cette chanteuse timide, mais ô combien généreuse!
Envoutante, la chanteuse originaire de Khouribga dans le sud du Maroc a séduit son public montréalais en performant avec brio pour lui durant plus d’une heure et demie, en compagnie de ses cinq musiciens.
Sans cesse la main tendue vers celles et ceux qui n’ont eu de cesse de l’applaudir et de l’acclamer, avec entrain à chaque refrain, l’artiste multi-instrumentiste était chez elle sur la scène du théâtre, juchée sur ses jolis talons vernis.
Les yeux à demi-clos, elle entonnait avec grâce et puissance les plus beaux morceaux de son album (écrit en anglais et en berbère) : Beautiful Tango, Ahiawa, The man I love ou encore Stand up. Lors des premières notes de Set me free, c’est une harmonie absolue et confirmée entre l’artiste et le public qui se crée au rythme frénétique et intense des battements de mains.
Lors du rappel – exigé avidement par un public resté sur sa faim -, elle confie le laborieux voyage en avion, « un périple douloureux, mais beau », pour venir sur le continent nord-américain. Elle s’excuse ensuite à demi-mot de ne pas assez parler entre les chansons.
Les ultimes notes du morceau At the same time ont conclu avec douceur le concert, laissant dans les esprits de tous, un doux souvenir emprunt de mélancolie du passage d’Hindi Zahra.
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