Entre le 9 et le 20 novembre prochain, pour la 14e édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), les cinéphiles auront droit à beaucoup d’innovations. La révolution est au cœur de cette édition, aussi bien dans l’organisation que dans la programmation.
Nouveaux renforts, autour d’une équipe toujours jeune, nouvelle identité, refonte des sections, prise en compte d’un public entre 30 et 40 ans, l’édition des RIDM n’en finit pas de se métamorphoser. Un peu à l’image de cette année, qui a commencé avec la révolution arabe.
Pour autant, l’essentiel a été conservé : « prendre le pouls du monde actuel », grâce au format le plus engagé du cinéma. Près de 110 films seront programmés dans trois grands volets : la Compétition officielle, Panorama et les Rétrospectives.
L’Afrique, indubitablement, a été l’objet de bons nombres de cinéastes, d’ici et d’ailleurs. La révolution égyptienne sera à l’honneur, grâce au film Tahrir, Place de la Libération, du cinéaste italien Stefano Savona, qui clôturera le Festival, le 19 novembre à 19 h.
[audio:https://toukimontreal.com/wp-content/uploads/2011/10/Charlotte_Selb_Ridm2011.mp3|titles=Charlotte Selb parle des films d’ouverture et clotûre]L’autre grand évènement des RIDMS sera la projection, en première mondiale, du documentaire Les États-Unis d’Afrique de Yanick Létourneau (10 et 16 novembre), un voyage passionnant au cœur du combat pour l’indépendance et l’unité africaine. Le film est lice dans la catégorie Compétition nationale longs métrages.
Également dans cette dernière catégorie, Catherine Hébert proposera son Carnets d’un grand détour (17 et 19 novembre) de 80 minutes dans lequel elle sillonne le continent en compagnie d’un griot blanc.
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En marge du Festival, de nombreuses activités parallèles accompagneront les œuvres présentées : rencontres avec des cinéastes d’ici et de l’international, tables rondes sur le cinéma, débats sur des sujets d’actualité, et de nombreux autres événements spéciaux.
La sélection de Touki Montréal
- The door of no return, Santiago A. Zannou, Espagne, Bénin, 70 minutes
- Carnets d’un grand détour, Catherine Hébert, Québec, 80 minutes
- Les États-Unis d’Afrique, Yanick Létourneau, Québec, 75 minutes
- Au revoir Mandima, Robert Lacombe, Suisse, RD Congo, 11 minutes
- Spectres, Sven Augustjinen, Belgique, RD Congo, 104 minutes
- Vol spécial, Ferdinand Melgar, Suisse, 100 minutes
- Qu’ils reposent en révolte (des figures de guerres), Sylvain Georges, 154 minutes