À quelques jours de la fin de l’année, Touki Montréal a dressé la liste des meilleurs films, ceux qui ont marqué l’année 2011 à Montréal. Certains collaborateurs ont également dressé leur Top 3.
Monsieur Lahzar est un film qui ne se situe pas dans un univers ghettoïsé, contrairement à d’autres films campant leur action dans les écoles. Les élèves sont des normaux, de familles moyennes leur offrant une éducation dans la moyenne.
C’est d’ailleurs l’un des points agréables du film, il n’y a pas de pathos ni de donneur de leçon. Le réalisateur évite avec finesse la morale bon marché et la critique facile d’un système déjà imparfait. (Jean-Baptiste Hervé)
2- Case départ de Fabrice Éboué, Thomas Ngijol et Lionel Steketee
Case départ aborde les thèmes de l’identité et de l’héritage historique familial avec pour arrière-plan : les rapports violents de domination de l’homme blanc sur l’homme noir à la fin du XVIIIe siècle. Ce film de duo met en scène deux demi-frères forcés de revenir aux Antilles, terre de leurs origines pour l’enterrement de leur père. Méprisant le trésor ancestral qu’est l’acte d’affranchissement de leurs ancêtres, Joël et Régis se retrouvent alors par magie en 1780 à l’époque de l’esclavage. (Irène Raparison)
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3- Omar m’a tuer de Roschdy Zem
Omar Raddad est ce jardinier d’origine marocaine, accusé d’avoir tué sa patronne, Ghislaine Marchal, le 24 juin 1991, dans la cave de sa villa de Mougins. Dans son dernier souffle, elle aurait écrit ces terribles mots avant de mourir : « Omar m’a tuer ». (Stéphane Waffo)
« Le film raconte aussi l’histoire de Mariam, une Africaine silencieuse et triste qui enseigne le dioula à Esther, cadre dans l’entreprise où elle fait le ménage à Paris. Et aussi celle de la maman adoptive d’Amy, celle de sa tante, sans oublier celle de la bonne, Kadiatou. » (Floriane Denis)
Lire la rencontre avec Sarah Bouyain, réalisatrice
5 -Grace, Milly et Lucy… Des fillettes soldates de Raymonde Provencher
« Le documentaire de Raymonde Provencher, Grace, Milly et Lucy… Des fillettes soldates, évoque la tragédie de ces fillettes enlevées par l’armée de résistance du Seigneur (LRA) en Ouganda pour les former à la lutte armée. Trois femmes témoignent de leur douloureux passé de fillettes soldates, et du combat qu’elles mènent aujourd’hui pour faire entendre cette réalité encore taboue. » (Alice Braud)
Mention spéciale au film Massage à la Camerounaise de Josza Anjembe
Top 3 des collaborateurs
Irène Raparison
- Omar m’a tuer
- I am slave
- Case départ
- Case départ
- Mama Africa
- I am slave
Stéphane Waffo
- Les États-Unis d’Afrique de Yanick Letourneau
-
Tahrir, Place de la libération de Stefano Savona
-
Francafrique de Patrick Benquet
Mathilde Mercier
- Massage à la Camerounaise
- Moi le musulman d’à côté
- Case départ