Présenté en compétition mondiale, dans la catégorie des premières œuvres du Festival des Films du Monde, le long métrage Boucherie Halal de Babek Aliassa plonge le spectateur dans la communauté musulmane de Montréal.
Jamila (Christine Khalifah) et Hédi (Mani Soleymanlou) veulent s’intégrer. Leur boucherie leur permettra de réaliser tous leurs objectifs : économies, études, etc.
Jeunes et amoureux, ils regardent dans la même direction. Bien que la vie ne soit pas facile, la vie semble douce pour ce couple.
Mais c’était sans compter l’arrivée du patriarche de la famille. Tout droit venu du pays, le père d’Hédi bouscule leur tranquillité en installant dans l’arrière-boutique une salle de prière illégale.
Contrairement au jeune couple, il ne souhaite aucunement s’intégrer comme le prouve le drapeau qu’il hisse dans l’arrière-cour ou encore le contenu de ses prêches, qui s’introduisent insidieusement dans la communauté musulmane. Les deux amoureux seront également rudement mis à l’épreuve après un (mal)heureux évènement.
Babek Aliassa interpelle son public avec un sujet dont tout le monde parle, mais que très peu ose mettre en scène au cinéma. L’identité musulmane suscite depuis plusieurs années des polémiques dans différents pays occidentaux.
Et après plus de cinq ans de préparation pour ce petit chef-d’œuvre, c’est une mission accomplie. Boucherie Halal, un film à ne manquer sous aucun prétexte.
Une période de question délicate avec le réalisateur
Le risque avec un tel sujet est de ne pas faire l’unanimité, à l’instar de cette spectatrice qui s’est fustigée lors de la première mondiale du film, le 29 août, au Cinéma Quartier Latin.
« Trop de préjugés! Pas réaliste! Idiot! »
Cette femme n’en démordra pas. Babek Aliassa l’a écouté et a compris les propos de cette inconnue, mais la réponse du réalisateur n’a pas semblé la satisfaire.
Contre toute attente, l’acteur Mani Soleymanlou, qui a été très discret tout au long des questions-réponses, s’est emparé du micro et a trouvé les mots justes. Il a expliqué qu’effectivement tous les musulmans ne vivent pas ainsi, mais il ne peut être réfuté qu’une bonne partie de cette communauté vit et pense de cette façon. Selon lui, le film traite de cette partie de la communauté et pas d’une autre. C’est un choix, il ne s’agit en aucun de préjugés ou d’un parti-pris.
La justesse de son discours a déclenché les applaudissements du public. L’inconnue est alors restée bouche-bée.
Nul doute que cette expérience apportera un peu plus de substance au discours de Babek Aliassa. De quoi également se conforté dans l’idée que finalement le cinéma peut aborder tous les sujets sans tabou à condition de trouver le ton juste.
Et puis comme l’a si justement rappelé le cinéaste, son film est non seulement nommé au Festival des Films du Monde.
À la fin le metteur en scène et l’auteur a déclaré que cette histoire ne représente aucune réalité et que c’est une fiction.. Mais, le film était énormément insultant des musulmanes et des immigrants.
Au lieu de parler des défis et les efforts énormes que chacun de ceux qui ont quitté leur pays d’origine fasse pour s’adapter dans la société Québécoise, il montre les musulmanes d’une mentalité rigides ayant aucune désire ni capacité de changer ou adapter dans leurs pays choisis (Le Québec), et qu’ils ne peuvent pas être séparé du terrorisme ni de l’oppression de femme.
Je ne trouve aucun lien avec ma culture arabe et musulmane dans ce film, et je trouve de même qu’il perpétue l’image négatif basé sur une manque d’éducation grave en ce qui concerne le monde arabe et qui ignore des vrais conflits que les communautés arabes néo-québécoises font face avec.
Ps. L’auteur et directeur est d’une origine Iranienne qui n’a rien en commun avec la culture et le monde Arabe.. et peut-être le but de ce filme était de nuire à l’image des minorités marocaines et musulmanes au Québec.
Sans avoir vu le film je tiens à le défendre tout de même. Des musulmans y en a des mesurés, des intégristes et y a aussi ceux qui veulent s’intégrer. Pour 1% de malades (j’entends par-là des dangereux intégristes) oui il faut que ce genre de film permette le débat de la laïcité. J’aime bien cette citation qui s’applique à beaucoup trop de barjos: « Un scientifique lira des centaines de livres au cours de sa vie, mais sera toujours persuadé qu’il lui reste beaucoup à apprendre. Un religieux n’en lira qu’un et sera persuadé d’avoir tout compris. »…
Et tiens une dernière de Frank Zappa. « Un cerveau c’est comme un parachute. Ça ne fonctionne que lorsque c’est ouvert. »
@Mani: Au fait, en quoi un individu d’origine Iranienne puisse ne pas être compatible avec compréhension du fait musulman dans le monde Arabe? Non mais!
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À la fin le metteur en scène et l’auteur a déclaré que cette histoire ne représente aucune réalité et que c’est une fiction.. Mais, le film était énormément insultant des musulmanes et des immigrants.
Au lieu de parler des défis et les efforts énormes que chacun de ceux qui ont quitté leur pays d’origine fasse pour s’adapter dans la société Québécoise, il montre les musulmanes d’une mentalité rigides ayant aucune désire ni capacité de changer ou adapter dans leurs pays choisis (Le Québec), et qu’ils ne peuvent pas être séparé du terrorisme ni de l’oppression de femme.
Je ne trouve aucun lien avec ma culture arabe et musulmane dans ce film, et je trouve de même qu’il perpétue l’image négatif basé sur une manque d’éducation grave en ce qui concerne le monde arabe et qui ignore des vrais conflits que les communautés arabes néo-québécoises font face avec.
Ps. L’auteur et directeur est d’une origine Iranienne qui n’a rien en commun avec la culture et le monde Arabe.. et peut-être le but de ce filme était de nuire à l’image des minorités marocaines et musulmanes au Québec.
Sans avoir vu le film je tiens à le défendre tout de même. Des musulmans y en a des mesurés, des intégristes et y a aussi ceux qui veulent s’intégrer. Pour 1% de malades (j’entends par-là des dangereux intégristes) oui il faut que ce genre de film permette le débat de la laïcité. J’aime bien cette citation qui s’applique à beaucoup trop de barjos: « Un scientifique lira des centaines de livres au cours de sa vie, mais sera toujours persuadé qu’il lui reste beaucoup à apprendre. Un religieux n’en lira qu’un et sera persuadé d’avoir tout compris. »…
Et tiens une dernière de Frank Zappa. « Un cerveau c’est comme un parachute. Ça ne fonctionne que lorsque c’est ouvert. »
@Mani: Au fait, en quoi un individu d’origine Iranienne puisse ne pas être compatible avec compréhension du fait musulman dans le monde Arabe? Non mais!