Les auteurs Alain Mabanckou, Michelle Rakotoson, Marie Ndiaye et Ali Magoudi ont tous été récompensé au début du mois de décembre par l’Académie Francaise.
L’écrivain d’origine congolaise Alain Mabanckou a reçu le Grand Prix de Littérature Henri Gal de l’Institut de France, le 6 décembre, pour l’ensemble de son œuvre.
L’auteur de nombreux ouvrages, dont Mémoires d’un porc-épic,Verre cassé,Demain j’aurai 20 ans, Sanglot de l’homme noir, a été récompensé pour ce prix remis sur proposition de l’Académie Française. Il succède à l’auteur algérien Yasmina Khadra qui tout comme lui avait reçu 40 000 euros.
«Alain Mabanckou est aujourd’hui une des voix les plus remarquables de l’Afrique et de la francophonie, ou plutôt des écrivains africains de langue française», lit-on
Dans son dernier essai, le Sanglot de l’homme noir, publié aux Éditions, l’auteur s’oppose, entre autres, avec conviction et démonstration à l’appui, à ce qu’il appelle la «lamentation et la victimisation des noirs».
«Je me refuse, à me définir par les larmes et le ressentiment.»
Alain Mabanckou
Alain Mabanckou vit depuis 2002 aux États-Unis, où il enseigne la littérature francophone à U.C.L.A. (Université de Californie à Los Angeles). Son prochain roman, Lumières de Pointe-Noire, sera publié en janvier 2013, aux Édition du Seuil, collection Fiction et Cie.
Au cours de la cérémonie de remise de prix, Michèle Rakotoson, née à Antananarivo, auteure de Passeport pour Antananarivo, Tana la belle, Juillet au pays ; chroniques d’un retour à Madagascar, s’est vu décerner le Grande Médaille de la Francophonie.
Marie Ndiaye a également reçu le Prix du Théâtre, doté de 1000 euros, pour l’ensemble de son œuvre dramatique, dont Papa doit manger, aux Édition de Minuit, ou encore Les grandes personnes, publié en 2011 chez Gallimard.
Marie Ndiaye, qui a publié son premier livre à l’âge de dix-sept ans, a obtenu le prix Femina 2001, avec son roman Rosie Carpe, puis le prix Goncourt 2009 pour son roman Trois femmes puissantes.
Le Prix Ève Delacroix 2012 a été attribué à Ali Magoudi, pour Un sujet français, «un roman dont le héros se trouve être le père de l’auteur».
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