Pour sa troisième édition, le gala Umfazi, connu sous le nom de Miss Afrique Montréal, a encore frappé fort cette année. La soirée a été un mélange de prestations de qualité, d’originalité, mais illustrait surtout l’image d’une Afrique unie et magnifiquement bien représentée.
Cette jeune femme, qui possède un indéniable charisme, est originaire de la Sierra Leone. Peut-être est-ce son accent anglophone charmant qui a fait craquer les membres du Jury ? Ou la démonstration de ses talents de danseuse lors de son talent show ? Une chose semblait certaine, Aminata brillait sur scène par son naturel et sa confiance.
Pour l’accompagner dans cette nouvelle aventure, Aïssatou Barry (Guinée) a été élue 1ère dauphine et Arlette Éhodé (Cameroun) nommée 2ème dauphine. Elle se sont toutes promis de respecter leurs engagements envers leurs communautés à Montréal, tout en menant des actions qui auront une plus longue portée vers leurs pays d’origine.
C’est Sally Sakho, Miss Afrique 2012, qui a remis sa couronne à Aminata. Avant le sacre, Sally s’était exprimée en disant qu’elle n’aimerait pas être à la place du jury. «Cela va être un choix extrêmement difficile pour eux, les filles sont toutes magnifiques, elles sont géniales», a-t-elle renchéri.
Toutefois, il est important de souligner l’effort de toutes ces jeunes femmes qui ont témoigné un réel plaisir de vivre cette expérience. «Elles sont toutes des miss», ont notamment souligné les membres du comité et il en faut du courage pour se mettre à nue devant le public.
Le jury comptait le journaliste de La Presse, Jean-Christophe Laurence, la documentariste Tetchena Bellange, le propriétaire de la salle de spectacle Alizé, Alkhaly Touré et la designer de Nubia, Nafi Ba.
Les moments forts étaient nombreux lors de cette soirée riche en émotions et en rires. Il y en avait pour tous les goûts. Les talents show de chaque candidate reflétaient bien leurs personnalités; notamment celui de Bilkis (originaire du Bénin) avec un mini-spectacle d’humour (un peu à la Claudia Tagbo) et la présentation de la collection de vêtements, Uzuri, designés par Nahema (de la République Démocratique du Congo).
À noter aussi les défilés usuels en tenues traditionnels, de soirée et bien sûr en maillots de bain (de la designer Dasha Nicoué), qui ont mis la beauté des miss en valeur.
Les fameuses questions posées au hasard ont été déterminantes pour savoir quelle candidate assumerait ce rôle d’ambassadrice de l’Afrique.
Quelques artistes sont venus rehausser la dimension du concours de miss en offrant des prestations à en couper le souffle, comme celles du duo Cyn Tiyah (chanteuse) et Yamoussoukra (acrobate), du couple de danse sensuelle du Kizumba, le sketch satirique de l’excellent humoriste Mehdi Bousaidan et le mystérieux magicien, David Lion.
Le parterre de l’Olympia était bondé, ainsi que les balcons. La diaspora africaine a fait le déplacement en masse pour assister à cette nouvelle page de l’histoire de Miss Afrique Montréal.
Ce genre d’évènement prouve que la jeunesse, Africaine ou autre, détient un réel pouvoir d’action. Sa créativité est sans limites. Son soutien pour des causes sociales donne de l’espoir et l’exemple pour les générations à venir.
Miss Afrique Montréal est bien plus qu’un simple concours de beauté, il porte en lui un message bien plus profond, celui de voir en soi le potentiel infini de possibilités.
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Photo : Marc Laurin
Pour en savoir plus
– Entrevue avec Sally Sakho : une miss impliquée dans sa communauté
– Miss Afrique Montréal, version 2012
– Miss Afrique Montréal 2011 : Bel hommage à la femme africaine