À l’aube du 30e anniversaire du Festival international de cinéma Vues d’Afrique, la responsable de la programmation, Gisèle Kayembe, a répondu à plusieurs de nos questions. Pour l’édition 2013 du festival, prévue du 26 avril au 5 mai, près de 106 films provenant de 35 pays ont été choisis.
Cette année, pour la programmation, quel était le mot d’ordre général ?
Le mot d’ordre a toujours été le même, faire découvrir la culture africaine ainsi que celle des pays créoles en proposant des films inédits.
Cette année, nous avons reçu plusieurs films qui se formaient en bloc, ce qui nous a permis de faire ressortir quatre thèmes : Haïti (la situation des déportés+), la situation des enfants en Afrique (que nous avons baptisée ’’ L’année des enfants’’), les grands leaders politiques africains, Quelle saison arabe? (avec les cinéastes d’Algérie, de Tunisie, d’Égypte et du Maroc).
Nous avons 3 autres thèmes transversaux qui sont : Le documentaire de création en Afrique : une présentation du réalisateur français Didier Mauro ; Les séries africaines ; La situation au Mali
La catégorie réservée au cinéma numérique africain résiste au temps. Est que le nombre de candidatures est toujours aussi élevé ?
Le nombre de candidatures est très élevé oui, cette catégorie évolue au fil des années, et c’est une très bonne chose, car cela prouve à suffisance que le cinéma africain évolue considérablement.
La catégorie Musicafrica disparaît de la programmation. Est-ce l’absence de candidatures ou une volonté ?
Les candidatures n’ont pas manqué puis qu’il y a des films musicaux au programme. C’est juste que notre choix, cette année, n’a pas été de promouvoir uniquement les films musicaux, mais tous les autres films, fiction comme documentaire, court, moyen et long, internationaux, Afrique connexion ou Regards d’ici.
On constate moins la domination du cinéma du Maghreb et de l’Afrique du Sud dans la programmation. En revanche, le cinéma de la partie anglophone est moins présent, en particulier du Nigéria
À la base, nous voulions une programmation ‘‘mixte’’, qui nous permet de voyager à travers le continent africain tout entier ainsi qu’à travers les pays créoles et c’est ce qui a été fait. Cette programmation se veut plus générale, l’Afrique est représentée, aucune région d’Afrique n’est plus représentative que d’autres.
Il est vrai que le Nigéria n’est pas présent cette année, comme beaucoup d’autres pays, mais le cinéma anglophone est présent avec des films sous-titrés en français. Nous organisons cette année deux séances complètement anglaises.
La volonté de proposer plus que du cinéma avec les 12 rencontres et 14 projections spéciales est palpable. Est-ce que l’idée, c’est de mélanger cinéma et réalité ou est-ce une réponse à une demande du public ?
Nous avons toujours voulu faire des choses dans le but de satisfaire notre public. Les rencontres lors d’un festival restent un des moyens les plus sûrs pouvant permettre au public de rencontrer les réalisateurs, acteurs ou tout autre invité.
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une bonne chose ce festival dommage qu’il n’y en ait pas de tel chez moi au senegal