Habitué de la métropole, jamais stressé, même dans une entrevue dans sa chambre d’hôtel, à une demi-heure de monter sur la scène du Club Soda, Alpha Blondy, le reggae man de la Côte d’Ivoire a un charisme inégalé, en entrevue comme en spectacle.
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C’est d’ailleurs un public conquis d’avance qui l’attendait pour son spectacle du 4 juillet. La salle du Club soda était remplie à craquer, de l’avant vers l’arrière, les gens, debout, se balançant aux rythmes entraînants d’Alpha Blondy et de son groupe.
Mystic Power a introduit longuement la vedette, avec un jam musical dont eux seuls ont le secret. Près d’une dizaine de musiciens sur scène, soutenus par deux choristes parfaites, autant dans la voix que dans les gestes.
Ils s’en donnaient à cœur joie : guitare, trompette, trombone, batterie, le tout s’enchaînant dans un crescendo qui a laissé finalement la place à la vedette internationale.
Il a enchaîné deux ou trois autres chansons avant de dire bonjour au public, bigarré : tous les âges, tous les styles, toutes les nationalités, avec une prédominance pour la faune africaine montréalaise.
Le chanteur engagé a alterné l’anglais et le français, avec des opus tels que «Heal me», «Les chiens» et «Crime spirituel», qu’il a précédé d’un discours sur la religion, qui divise à son avis.
Bon spectacle du reggae man, dont on apprécie toujours la présence à Montréal. Peut-être qu’un peu plus de spontanéité aurait été appréciée. Le spectacle de tournée du chanteur est arrangé au quart de tour, laissant peu de place à l’improvisation et la digression musicale. La prestation a néanmoins été dynamique et a bien fait «groové» jeune et moins jeune.
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