Après une absence sur scène presque trop longue, l’ancien des Colocs Karim Diouf revient avec un premier album solo, Adouna, d’ores et déjà promis à une bel avenir.
Il y a quelques années déjà que l’autre Diouf ne s’était pointé publiquement sur une scène. Une des dernières fois, c’était en 2009, aux Francofolies de Montréal, pour le spectacle des retrouvailles des Colocs. Avec son frère Élage, Karim avait la tournée DELIRIUM du Cirque du Soleil.
Pour autant, Karim Diouf n’a pas arrêté de travailler. Mieux, il a même pris le temps de retourner au Sénégal pour se ressourcer.
Adouna, le résultat de ce travail acharné devrait d’emblée faire aisément sa place dans l’industrie. Ce premier opus du frère Diouf est l’occasion pour lui de défendre des sujets et des préoccupations. C’est le cas de l’écologie, «la seule solution», puisque c’est notre avenir qui est en jeu (La vie en vert). Sur Adouna et Kouniak Niakoulo, Karim revient sur la valeur de la vie.
Il est également question, d’exil et de retour au pays et même d’hommage au pays de la Teranga (Sénégal natal). Pour ces sujets, souvent le Quebegalais utilise l’arme tranchante, mais douce du reggae, en français comme en anglais.
«Les onze titres qui composent Adouna parlent de notre époque, de ses travers et de ses repères, nous conduisant sous des latitudes où le rythme est roi.»
Forcement, le Mbalax, dans une forme évidemment hybride est présent dans Adouna, tout comme le wolof.
Cet opus a été enregistré en partie au Sénégal, sous la direction de Marc Bell, avec Maxime Bellavance (batterie), François Plante (basse), Assane Seck (guitares), Dan Thouin (claviers), Baboulaye Cissokho (kora), Diango Diabaté (xalam), Bakan Seck (sabar), Baye Mamour Seck (sabar) et Samba Ndokh (tama).
Avec la collaboration de Gabrielle Brassard