Kheiron a enflammé la scène de la Cinquième salle le 20 juillet lors de l’une de ses rares apparitions montréalaises. C’est dans le cadre du Festival Juste pour rire que l’humoriste a présenté son spectacle Libre éducation.
Durant près de deux heures, celui qui a été révélé par la série culte de Canal Plus Bref a transporté le public dans son univers si unique.
Tout n’a été qu’échange entre l’hôte et les curieux venus en grand nombre pour ce véritable roi de l’improvisation. Ses quatre années d’expérience d’éducateur à Pierrefitte-sur-Seine, en France, l’auront sans doute aidé dans sa volonté de constamment interagir avec son public.
Après une entrée en musique et en chantant, Kheiron a immédiatement fait connaissance avec son auditoire. Lilly-Rose la benjamine de la salle (6 ans) aura été au centre de l’attention de l’humoriste tout comme le doyen de la salle, Michel (78 ans).
« Michel, c’est important pour moi que tu passes une bonne soirée. C’est peut-être la dernière »
Kheiron a certains dons d’imitateur. Il s’est tour à tour plongé dans la peau d’un SS, d’un Antillais et d’un toréador.
L’humoriste se moque, mais jamais sans raison. Cet artiste est bel et bien engagé sous ses airs de ne pas y toucher. Ses sujets de prédilection auront été entre autres le racisme et le métissage.
Sa sortie a été à la hauteur de son entrée. Il a notamment résumé en chanson et avec seulement quelques paroles tous les sujets évoqués durant son spectacle. La boucle a été ainsi bouclée.
À peine a-t-il fait sa révérence que Kheiron s’est précipité à la sortie pour offrir aux fans une séance photo et de dédicaces.