Pendant près de deux heures, le chanteur franco-algérien Rachid Taha a fait vibrer les Montréalais au son de ses rythmes enivrants de punk, tango, rock, rai et autres sonorités issues ou influencées par sa casbah à lui. Retour sur ce spectacle, à l’Olympia de Montréal, étape d’une tournée aux quatre coins du monde.
«Ça va Montréal ?»
Il était sept sur la scène de la salle de spectacle situé en plein coeur de l’arrondissement de Ville-Marie : Rachid Taha, son acolyte de toujours Hakim Hamadouche (qui l’accompagne depuis 1991), Kenzy Bourras au clavier, le guitariste de talent Maxime Lapierre, un bassiste et un dernier à la batterie.
Au programme de cet artiste, toujours fidèle, ses grands succès évidement, mais aussi des chansons de son dernier album Zoom.
Il l’aura fallu moins d’un quart d’heure à l’enfant de Saint-Denis-du-Sig, près d’Oran en Algérie, et à ses musiciens pour conquérir un public hétéroclite, assis sur des chaises et qui n’attendait que le début des vraies festivités pour entrer en transe avec leur gourou.
S’ils étaient moins nombreux que lors de la dernière visite de Rachid Taha à Montréal, au Métropolis, dans le cadre des Francofolies 2010, les spectateurs n’en attendaient pas moins. À ce compte, ce dernier n’a pas démérité.
Le soldat Rachid a tout donné, aidé notamment par l’incontournable Hakim qui s’est également amusé tout seul sur scène pendant plus de deux minutes.
«Le ramadan est terminé.»
Dans les grands succès, Rachid Taha a enchaîné Écoute moi Camarade, Ya Rayah et la sempiternelle Rock The Casbah. Mais dans l’ensemble, ce sont surtout les morceaux de son dernier album Zoom que le rockeur algérien a proposé au public. Algerian Tango, Now or Never, Galbi, Jamila, Les Artistes sont quelques-uns de ces titres.
Comme dans son dernier opus, Taha a rendu un hommage à Elvis Presley, à la diva égyptienne Oum Kalsoum, notamment sur It’s Now or Never et Zoom sur Oum.
«Je zoome sur Oum le temps d’une mélopée, je zoome sur Oum et ça me désoriente»
Très en voix ce soir-là, plus que jamais rock’n’roll, le chanteur aux trente ans de carrière s’est permis plusieurs bains de foule. Sur Ya Rayah, Rachid a fait monter plusieurs spectateurs, surtout des femmes, de tous âges, mais aussi des hommes, souvent survoltés.
Avant Montréal, Rachid Taha s’est arrêté au Festival « Musicas do mundo » au Portugal, au festival espagnol « Pirineos, Lanuza, Salente de Gallego » et devait ensuite se rendre, le 29 juillet, du Festival international des Rythmes du monde, à Saguenay.
Rachid Taha (voix), Hakim Hamadouche (luth, mandoline), Kenzi Bourras (clavier), Maxime Delpierre (guitare), Juan de Guillebon (basse), Guillaume Rossel (batterie)
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