Moins d’un an après leur visite au Festival international Nuits d’Afrique, le duo formé de Joe Driscoll et Sékou Kouyaté (re)lance chez Cumbancha Discovery un album, Faya, dans lequel se mélangent la Kora du Guinéen et le slam urbain du New Yorkais.
Sékou Kouyaté, ancien membre de Ba Cissoko, que certains surnomment le «Jimi Hendrix de la kora», a rencontré le New-Yorkais Joe Driscoll à l’été 2010 à Miramas, non loin de Marseille, au Festival Nuits Métis. Cette rencontre improbable a été le point de départ d’un projet musical.
«Nous avons écrit des choses que nous connaissions et avons expérimentés, des choses qui sont importantes pour nous, explique Joe Driscoll. Nous avons tous les deux beaucoup voyagé dans le monde.»
Entre afrobeat, rock, hip pop et même reggae, mais aussi folk et blues, l’album Faya est composé de dix titres, dont un remix de la pièce titre. Il traite de différents thèmes comme les frontières, les voyages, l’immigration, mais aussi la pauvreté, l’inégalité et l’injustice.
Depuis les débuts de cet album en 2012, jusqu’à sa sortie internationale en 2014, Faya a fait du chemin. Le duo de virtuose a notamment foulé les planches de près de 30 festivals l’été dernier.
Faya devrait profiter de la réputation et du savoir faire de l’étiquette Cumbancha pour se hisser dans les meilleures places des classements de musique au Canada, comme en Amérique du Nord.