L’actrice Rachel Mwanza était l’invitée d’honneur à la Maison de l’Afrique, jeudi soir, où, accompagnée du journaliste Dédy Bilamba, elle a rencontré le public montréalais et autographié plusieurs copies de son livre Survivre pour voir ce jour.
Une complicité évidente lie M. Bilamba et la jeune congolaise de 17 ans qui cosignent Survivre pour voir ce jour, un récit poignant du parcours de l’héroïne du film Rebelle, des rues de Kinshasa au tapis rouge d’Hollywood.
Devant une centaine de personnes, les coauteurs ont parlé de leur rencontre à Paris, de l’écriture à deux, de la dure réalité des enfants de la rue et des aspirations de la jeune actrice, nommée depuis peu ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO.
La conseillère municipale Mary Deros a aussi pris le micro pour exprimer son admiration pour la grande résilience de Rachel et l’a invitée à signer le grand livre d’or de l’Hôtel de Ville de Montréal.
La soirée s’est déroulée sur une note joyeuse, et Rachel Mwanza a su garder sa bonne humeur même en évoquant certains sujets douloureux de son livre.
L’émotion l’a toutefois rattrapée lorsqu’elle a parlé de la famille d’Anne-Marie Gélinas, productrice déléguée du film Rebelle et mère de trois filles, qui l’a accueillie chez elle en janvier. «Maintenant, quelqu’un me regarde», a dit Rachel Mwanza, ne pouvant contenir ses larmes.
Rachel Mwanza vit désormais à Montréal où elle s’investit entièrement dans la poursuite de son éducation.
Par Marie-Claude Simard