C’est sous un tonnerre d’applaudissements que la légende du reggae est montée sur scène peu après 22h00, après la prestation du duo Sly and Robbie, bien connu des amateurs de musique jamaïcaine.
Entouré de sept musiciens, Burning Spear, de son vrai nom Winston Rodney, a interprété quelques-uns de ses plus grands succès, dont le fameux Jah no dead, au grand plaisir d’un public enthousiaste et très compact.
À 69 ans le «reggaeman» à la voix puissante et éraillée n’a pas perdu de sa fougue et de son charisme.
Il s’est essayé à plusieurs reprises à quelques pas de danse audacieux, faisant bouger ses longues dreadlocks dans les airs.
Burning Spear a également gratifié à la foule ses talents de percussionniste.
Très généreux et communicatif, il a fait participer le public à grands coups de «wo-yo-yo-yo». La foule, très hétéroclite, n’a pas boudé son plaisir en se mouvant et en sautant aux rythmes du reggae engagé de ce défenseur du rastafarisme qui a eu Bob Marley comme mentor.
L’ambiance était à la fête. Les gens étaient heureux. Les sourires étaient bien visibles dans la salle. Quelques effluves de «ganja» ont même embaumé l’ambiance festive qui régnait au Métropolis.
Avec plus de 25 albums à son actif, Burning Spear mérite bien son statut de légende vivante de la musique reggae. Grâce à sa prestation impeccable, ainsi que celle de ses musiciens, l’artiste jamaïcain a su conquérir le cœur du public montréalais sans aucun mal