L’Olympia de Montréal a fait une salle comble avec la prestation de Tiken Jah Fakoly pour l’ouverture de la 28e édition du Festival international des Nuits d’Afrique.
À peine arrivé sur la scène dans son habit traditionnel aux sons de la kora, le chanteur ivoirien s’est fait acclamer par l’ensemble de l’Olympia de Montréal. Quelques notes agrémentées de tama et d’instruments traditionnels ont suffi à marquer la transition pour préparer le passage au reggae roots et groove.
Le public n’aura même pas attendu les premières notes chantées par Tiken Jah Fakoly qu’il a souhaité lui aussi scander «Ouvrez les frontières» comme s’il fallait aussi défendre à tout prix la cause panafricaniste avant qu’il ne soit trop tard.
Comme s’il fallait à tout prix être conscient et comprendre la cause en jeu avec l’artiste.
Tiken Jah Fakoly n’a pas eu besoin de parler énormément entre les chansons interprétées.
Tantôt le poing en l’air, parfois quelques mots éparpillés entre les paroles prononcées, le reggaeman a su, une fois de plus, transmettre la raison d’être de son combat pour l’égalité, la justice et surtout la jeunesse africaine.
«Tout le monde veut le paradis, mais personne ne veut payer le prix»
Cette seule phrase, tirée du titre de son dernier album «Le prix du paradis», a résonné dans l’enceinte tout comme Diaspora, un duo qu’il signe avec… Alpha Blondy!
«C’est le dernier appel du vol Africa. Mes frères et mes sœurs, vous êtes tous invités», a-t-il dit en chantant le titre principal de son nouvel album éponyme.
D’une voix éraillée, Tiken a invité son public à prendre part à ce long combat en refusant certaines injustices. Ce n’est donc pas un hasard si dans la reprise du titre Y’en a marre, le chanteur a fini le poing en l’air, soufflé coupé, «les enfants soldats…» et au choeur de clôturer «On en veut plus!»
Si l’album n’a pas été présenté dans sa totalité, les titres présentés ont eu des échos positifs pour la majorité des présents qui chantaient encore sur la rue Sainte-Catherine.
Il faut tout de même noter quelques difficultés sonores dues à l’acoustique de la salle à plusieurs moments de la soirée qui aura duré un peu plus de deux heures, comptant un rappel du public, heureux et ravi d’avoir pu prendre part au «Dernier Appel».
La soirée a commencé par la prestation du talentueux Élété. Avec sa voix marquée par quelques influences allant de Lokua Kenza à Richard Bona, le chanteur aux racines tchadiennes, également membre du groupe H’Sao, a su charmer et préparer la salle à l’arrivée tant attendue de Tiken Jah Fakoly.
Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désabonner si vous le souhaitez. En savoir plusJ'accepte
Gestion des cookies
Privacy Overview
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these cookies, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are as essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may have an effect on your browsing experience.
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information.