Etana, la nouvelle icône féminine de la musique reggae, a réchauffé la foule, vendredi, lors de la journée d’ouverture du Festival international de reggae de Montréal. Malgré une météo peu clémente, de nombreux mélomanes sont quand même venus applaudir la Jamaïcaine qui partageait la tête d’affiche avec l’artiste britannique Maxi Priest.
Arrivée sur scène vers 20h30, entourée de six musiciens, la chanteuse originaire de Kingston a partagé son univers reggae roots teinté de soul avec un public très réceptif.
C’est avec le titre inspirant Jah Chariot, issu de son premier album The Strong One, sorti en 2008, que la «reggaewoman» de 31 ans a ouvert le spectacle.
L’artiste a également présenté des morceaux de ses plus récents albums Free Expressions, paru en 2011, et Better Tomorrow, sorti l’année dernière.
Voix impeccable, musique roots engagée et profonde, belle présence sur scène… Etana a réellement conquis le public montréalais lors de son tout premier passage dans la métropole québécoise.
L’excellent titre «Queen» a été dédié aux femmes. «C’est une chanson en l’honneur de toutes les femmes qui travaillent dur», s’est-elle exclamée avant d’interpréter le morceau avec une facilité vocale déconcertante.
Etana, Shauna McKenzie de son vrai nom, a par la suite chanté son amour pour la musique reggae sur le titre simplement intitulé «Reggae» qui figure sur son album Better Tomorrow.
Les arrangements roots-acoustiques du morceau ont fait vibrer le public, les transportant quelques instants sous le soleil de la Jamaïque.
Des reprises bien senties
La «reggaewoman» a également repris deux classiques de la musique reggae, pour le plus grand plaisir de l’auditoire. Elle a tout d’abord offert une reprise bien sentie du titre You Don’t Love Me (No, No, No) popularisé dans les années 1990 par la Jamaïcaine Dawn Penn.
L’artiste également repris Is This Love, morceau très connu de Bob Marley, faisant chanter le public par la même occasion.
C’est une Etana en grande forme que l’on a pu voir lors de cette première journée du Festival international de reggae de Montréal.
L’artiste a montré au public montréalais l’étendue de ses talents sur scène. Elle a offert un concert impeccable qui n’aura, malheureusement, duré que 45 minutes avant de laisser la place à Maxi Priest.