L’année 2014 a été une fois de plus riche en événements et Touki Montréal a tenté une nouvelle fois d’être au diapason de l’actualité. Pour clore cette année riche en musique, en humour, en création cinématographique et en production littéraire, voici une liste très subjective de nos coups de coeur.
« Fort d’une notoriété assumée et glanée avec mérite au cours de sa longue carrière de plus de deux décennies, marquée notamment par un Grammy en 2008, Angélique Kidjo propose seize titres dans son album paru en janvier chez son nouveau label 429 Records. »
« La pièceNo More My Lawrd, autre pièce de l’album, traduit bien cette idée d’espoir. Cette chanson est un mélange des genres avec des violons classiques et une section de cuivre faisant penser à un big band. La section rythmique, à la fois électronique et acoustique, donne à cette musique un côté jazz dans l’interprétation.»
«Lorsque l’on voit Pierre Kwenders, on peut penser que le titre de son nouvel album lui va comme un gant, mais l’homme dit ne pas avoir donné le nom de cet album en parlant de lui. Il faut dire qu’en dehors de la scène, PK est calme, réservé, mais sur scène, comme dans son album, Pierre Kwenders lève les foules avec une énergie folle.»
« Sketches of Ethiopia, c’est le titre du nouvel album de Mister Mulatu Astatke, un voyage musical au confluent de l’Orient, de l’Afrique et des Amériques. Attention, il faudra attacher la ceinture comme il faut pour ne pas sombrer dans le plaisir abondant de la fusion, au sens propre comme au figuré. »
5- Toumani et Sidiki Diabaté, Toumani & Sidiki
« L’album s’apparente à un passage de témoin entre un père et le 72e héritier d’une dynastie de koriste. «Le passé rencontre le présent pour l’avenir», mentionne d’ailleurs Toumani en décrivant cet album qui se donne comme objectif de poser un nouveau regard sur quelques classiques mandingues du Mali. »
« Entre afrobeat, rock, hip pop et même reggae, mais aussi folk et blues, l’album Faya est composé de dix titres, dont un remix de la pièce titre. Il traite de différents thèmes comme les frontières, les voyages, l’immigration, mais aussi la pauvreté, l’inégalité et l’injustice. »
«Avec pas moins de dix chansons, le lecteur retrouvera des mélodies entraînantes qui font faire des « petits pas » sous fond de reggae, rock, funk et musiques traditionnelles tout en accompagnant une critique, souvent acerbe, et des engagements politiques.»
«Les deux compères mélangent avec brio leur bagage musical et culturel. La collaboration du Sénégalais Dabi Touré à la basse, du trompettiste israélien Niv Toar ou encore du chanteur malien Sekouba Diabaté et bien d’autres viennent porter la touche finale au duo.»
« L’opus est constitué de titres originaux et des reprises, comme la pièce Bring on the Night de Police, pour un total de 13. L’Éthiopienne d’origine a également pensé à sa terre natale en reprenant la populaire Kemekem en compagnie du pianiste Samuel Yirga.»
«Sur ce disque, des mélodies mélancoliques côtoient des rythmiques plus endiablées. Libation est un album éclectique teinté de reggae (It’s so sorry, Rich but poor, Treat you right), de rythmes afro-latins (Manjalagi) et de sonorités plus africaines (Gbaenyama, Maria, Money no do, Nin do sin tai). La guitare acoustique tient également une place très importante tout au long de l’album. »
«L’opus de dix titres s’apparente plus à une valise qu’on apporte en voyage pour garder la pêche et célébrer la fête, aussi bien en temps ensoleillé que lorsque la pluie s’installe dans le paysage..»
«The Good Lie» aborde un sujet qui est loin d’être facile à traiter: celui de la seconde guerre civile soudanaise (1983-2005) qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts et d’exilés. La distribution, composée pour la plupart d’acteurs soudanais, a été très bien dirigée par le réalisateur québécois. »
« Avec une précision et une justesse encore jamais vue, cette fiction suit le parcours de deux migrants d’Afrique subsaharienne sur les voies clandestines qui mènent à l’Europe. »
« Ce long métrage est un bel hommage à l’Amazonie, tant sur ses multiples beautés et rencontres que l’on peut y faire, mais aussi sur les difficultés à y survivre, seul, lorsqu’elle nous est inconnue. »
« Le film d’animation a cette particularité de s’inspirer de souvenirs et mœurs qui parleront à une génération ayant grandi, certes en Côte d’Ivoire, mais aussi, plus généralement, dans plusieurs pays africains et caribéens. »
« Projeté en septembre 2013 au Festival du Film de Toronto (TIFF), Omar est un thriller psychologique jouant avec les codes du film noir et du film policier (jeu sur la lumière et les contrastes, omniprésence de la ville et des espaces urbains restreints, représentation de la violence, thématique de la double identité/vie, etc.) »
« L’Autre moitié du soleil est la confrontation du réel et de l’idéal, de l’espérance face à la survie […] Il est esthétiquement agréable, arborant fièrement les meilleures intentions. »
« Scénarisé par Wessam Soliman, Fatat Al Masnaa se dessine comme une comédie romantique avec une bande sonore composée de nombreuses chansons d’amour du répertoire classique égyptien et les étapes traditionnelles de la première rencontre, du premier regard, des premiers contacts. »
«Le scénario de Certifiée halal est né d’une observation faite par le réalisateur. En Algérie, la saison des mariages (qui correspond en général à la période estivale) est vécue en grande pompe: cortège familial, grands repas, cérémonies autour du Mausolée du Marabout local, etc. »
« Fabrice Éboué maîtrise son personnage d’agent avide d’argent et de succès, Thomas Ngijol excelle en dictateur, mais en fait beaucoup, ce qui est normal. »
« Prix spécial du jury au 29e Festival international du Film Francophone (FIFF), Examen d’État propose une vraie peinture de l’Afrique d’aujourd’hui qui malgré sa paupérisation croissante, reste attachée à l’objectif d’un avenir meilleur. »
«Composé d’une suite d’entretiens avec des groupes d’artistes engagés pratiquant la calligraphie arabe contemporaine, l’art de rue, le cinéma, la poésie, le théâtre ou encore la musique, le documentaire de 48 minutes interroge les acteurs culturels actuels sur les bouleversements sociopolitiques qu’a connus le pays après le Printemps arabe. »
« Alger, après raconte l’histoire de l’Algérie à l’aide de sensations, de sentiments et d’histoires racontées à la réalisatrice qui tient une caméra, mais ne filmera, finalement, que très peu de visages.
«Réalisatrice et scénariste, Marie Kâ propose avec son plus récent court métrage de 13 min une image assez inédite et même surréaliste de la polygamie. Les plans-séquences choisis par la cinéaste ont tendance à donner beaucoup de grâce aux deux actrices et leur donnent une féminité africaine et épanouie. »
« Dans leur film, les deux cinéastes africains ont trouvé une façon inusitée de remettre de l’avant ce médium qui périclite en popularité en occident, mais qui reste une des sources principales d’information sur le continent »
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