Dix ans après sa toute première escale à Montréal, la chanteuse malgache Razia Saïd était à nouveau de passage dans la métropole, le 22 février, pour présenter son tout dernier album Akory, sorti en Amérique du Nord quelques jours plus tôt.
C’est vers 21 heures que l’artiste originaire de la «grande île» de l’océan Indien est montée sur la scène du club Balattou de Montréal, nus pieds, entourée de cinq musiciens, dont son compatriote Madagascar Slim. Guitare électrique à la main, ce dernier a commencé le concert en solo, montrant toute l’étendue de ses talents de musicien.
La chanteuse a ouvert le spectacle avec la chanson Akory Tsikaby qui parle des destructions environnementales qui ont lieu sur son île natale.
Un brin de musique malgache par ci, un zeste de musique caribéenne et africaine par là, le tout saupoudré d’accents rocks et parfois funks… Razia n’a pas peur de mélanger les genres et c’est ce qui fait la force de cette artiste éclectique.
Timide à la première partie du spectacle, le public n’a pas hésité à se lever pour danser sur les rythmes endiablés des compositions de la chanteuse.
Photo: John Nais