L’homme qui répare les femmes, la colère d’Hippocrate de Thierry Michel et Colette Braeckman se plonge dans l’univers du chirurgien congolais Denis Mukwege. Il a été présenté à la 31e édition du Festival international de cinéma Vues d’Afrique et
Le long-métrage de Thierry Michel et Colette Braeckman a plusieurs points en commun avec celui d’Angèle Diabang. Certains des intervenants tels que le chirurgien belge Guy-Bernard Cadière et l’avocate congolaise Thérèse Kulungu témoignent tous deux dans les documentaires.
Malgré ces similitudes, ce film est tout aussi captivant que Congo, un médecin pour sauver les femmes. Le téléspectateur voyage avec le docteur. New York, Washington, Strasbourg et la région du sud Kivu sont autant de destinations. Chacun de ses déplacements est l’occasion de condamner et de faire entendre la voix de victimes silencieuses.
L’accueil est toujours le même. Les politiques le reçoivent les bras ouverts et les prix s’accumulent. Lorsque ce n’est pas celui délivré par Georgetown University, c’est le prix Sakharov 2014 ou encore le prix Nobel alternatif 2013.
Et pourtant les exactions des milices continuent.
Le point fort de L’homme qui répare les femmes, la colère d’Hippocrate est de faire un rappel historique. Il permet ainsi de comprendre la genèse de ces attaques.
« Le Congo est une bijouterie sans porte, ni fenêtre, ni garde. »
Dr Denis Mukwege
Thierry Michel est un habitué de Vues d’Afrique. On lui doit plusieurs documentaires sur l’Afrique, particulièrement le Congo: Katanga, la guerre du cuivre, L’affaire Chebeya, un crime d’État ? Moïse Katumbi, foot, business & politique, L’irrésistible ascension de Moïse Katumbi font parties de la liste de ces réalisations.
Journaliste belge, Colette Braeckman est membre de la rédaction du journal Le Soir, spécialiste de l’actualité africaine. On lui doit plusieurs livres sur l’Afrique centrale, dont L’homme qui répare les femmes, la colère d’Hippocrate Lumumba, un crime d’État (Aden) et Le dinosaure, le Zaïre de Mobutu (Fayard).