Le président de l’Association canadienne de Soccer, Victor Montagliani, également président du Comité national d’organisation de la Coupe du monde féminine de la FIFA a assuré que le Canada n’avait déboursé aucun sou pour l’obtention du tournoi, dans la foulée du scandale qui touche la fédération sportive.
En conférence de presse d’ouverture de la Coupe du Monde Canada féminine, à Vancouver, ce jeudi 4 juin, Victor Montagliani a assuré que le Canada n’avait pas payé pour obtenir le tournoi.
« Non, absolument pas », a-t-il dit à la question d’un journaliste. Il a souligné que le Canada était le seul pays qui était officiellement en lice pour l’organisation du tournoi.
Selon lui toute la controverse qui entoure l’industrie du soccer ne devrait pas affecter le tournoi.
« Je crois que c’est positif que la première compétition après [le scandale de la semaine dernière] soit la Coupe du monde féminine de la FIFA. Le football féminin est véritablement pure », a-t-il dit, soulignant que c’était une opportunité pour ce sport de mettre un peu de lumières sur les nuages sombres qui affectent le jeu.
La conférence de presse a été hantée par les scandales de pots-de-vin qui touchent depuis plus d’une semaine plusieurs hauts dirigeants de la FIFA. Moins d’une semaine après avoir été élu à la tête de la FIFA, Sepp Blatter a surpris tout le monde en annonçant dernièrement sa démission.
Plusieurs enquêtes pour corruption visent ses proches collaborateurs, notamment le secrétaire général de l’organisation, Jérôme Valcke, qui devait être présent à la conférence de presse d’ouverture, mais qui a finalement annulé sa participation. Segolene Valentin, manager des relations médias à la FIFA, n’était également pas capable de savoir si M. Blatter viendrait au Canada pour assister au tournoi.
« L’Association canadienne de soccer s’engage à protéger l’intégrité du sport et maintenir les valeurs de transparence et inclusion qui font la fierté de notre nation, peut-on lire dans ce communiqué. Nous sommes extrêmement déçus des développements qui ont transparu aujourd’hui et accueillons et supportons tous les efforts mis en place pour éliminer ce genre de comportement dans notre discipline. »
L’Association canadienne de soccer a dit être prête et préparée « à recevoir avec succès les 24 nations participantes du 6 juin au 5 juillet dans nos six villes hôtes d’un océan à l’autre ».