Au lendemain, d’un spectacle aux côtés de Radio-Radio et Pierre Kwenders, en ouverture des FrancoFolies de Montréal, le rasta blanc Pierpoljak a récidivé, cette fois sous une pluie aussi fine qu’instopable.
La cinquantaine de personnes qui avaient bravé la pluie ce vendredi soir là se sont enflammées lors que le porte-flambeau du reggae français a lancé les premières notes de Pierpoljak, l’une de ses chansons les plus entraînantes dans son voyage en Jamaïque avec le public.
En chœur avec tous les courageux en face de lui, l’artiste s’est demandé ce qu’il faisait là. Le public, de son côté, a avoué qu’ils l’attendaient, pour l’atterrissage de ce court vol de 60 minutes, mais non moins intense.
Fort de 10 albums en deux décennies, Pierpoljak – Pierre-Mathieu Vilmet de son vrai nom – s’est forgé une place de choix dans le cœur des Français et même des amateurs de reggae de la francophonie. On lui doit des titres comme Je ne sais pas jouer, Dépareillé, Police, Maman, pour ne citer que ceux-là.
Vendredi 12 juin, tout a commencé sur la scène Loto-Québec des Francofolies, à 22h pétante. Alors qu’à quelques mètres de là, Koriass distillait son rap savant, les musiciens de Pierpoljak annonçaient l’entrée sur la scène de celui qu’on surnomme aussi PK.
La dernière visite aux FrancoFolies pour Pierpoljak – Pierre-Mathieu Vilmet de son vrai nom – remontait à 1999. Son dernier album, Général Indigo, est dans les bacs en France depuis mars 2015.