Anna Chedid n’avait plus envie de repartir de Montréal lorsque Touki Montréal l’a rejointe au téléphone, en visite pour un spectacle réussi avec sa famille et deux autres de son projet perso, tout aussi bien accueilli par le public des FrancoFolies de Montréal.
«J ‘ai pas envie de partir. J’adore Montréal», répond du tic au tac celle qui a pris le nom d’artiste de Nach, en référence à la fin de son prénom (NA) et au début de son nom de famille (CH).
Trois jours plus tôt, celle à qui la famille a donné la délicate mission d’ouvrir le spectacle de 2h20 des Chedid a su conquérir leur cœur d’un public qui venait pourtant écouter son père Louis Chedid et/ou surtout, son grand frère Matthieu, alias M.
Il faut dire que l’impression qu’elle donne Anna, en entrevue comme sur la scène, c’est de faire les choses sans calcul, juste avec le cœur.
Jouer avec sa famille, c’est une émotion particulière, dit-elle. C’est même complètement fou.
Elle n’a pas complètement tort. Le public qui les a admirés, tout comme les médias sont du même avis. Ils auraient pu qualifier le moment qu’ils ont vécu, incroyable, de vraie communion. C’est en tout cas le sentiment qu’elle a eu.
Et les qualificatifs sont aussi vrais lorsqu’elle est montrée deux fois plus tôt qu’une pour présenter son propre projet, Nach, sorti en mai 2015.
«J’ai toujours su que je voulais faire un album», explique au téléphone Anna.
L’industrie de la musique, elle connaît bien pour y être depuis 10 ans déjà. La jeune fille de 28 ans a accompagné, écrit et chanté pour d’autres. Elle a «attendu le moment».
Celle qui se décrit comme quelqu’un de « nostalgique, mais toujours positive » est tombée dans l’écriture quand elle était petite.
Quand on a une grande mère poétesse – Andrée Chedid – qui dès l’âge de cinq ans vous donne un cahier et stylo, il y a de fortes chances qu’on est passé une partie de sa vie à écrire. « L’écriture, ca toujours été une passion », avoue Anna qui a rempli des pages de poèmes jusqu’à l’adolescence. L’envie que ces textes se lisent et se chantent a toutefois été plus forte.
De sa grande mère, la musicienne retient d’elle les mots « liberté », « intelligence » et « classe ». Pas sur qu’elle soit si loin que ça de son modèle. L’avenir le dira.
En attendant, c’est avec « son jumeau » Joseph, alias Selim, qu’elle a l’impression d’être connectée comme personne. Elle décrit leur relation comme une sorte de fusion et de lien particulier avec celui qui a peiné 13 mois d’écart.
Dans son album, Nach a compté sur la collaboration de Selim, qui prépare également son projet perso.
De Mathieu, cet autre frère pour qui elle a déjà chanté, elle souligne son « énergie, sa force et sa persuasion ». Si pour sa mère, assez en retrait de la vie publique, elle parle d’une muse, elle met en évidence la dualité sagesse et âme d’enfant qui caractérise son père.
Aux auditeurs qui s’interrogent, sachez que Nach, le projet comme la personne, est un peu de toutes ses qualités.
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