Emmanuel Jal, qu’on avait vu dans le film The Good Lie du Québécois Philippe Falardeau, a offert une prestation époustouflante, lors de ses deux spectacles, au Festival international de Jazz de Montréal. Retour en spectacle sur ce moment de communion entre une bête de scène et ses admirateurs.
L’histoire du Soudanais, hallucinante, devait forcément finir sur le petit écran.
Emmanuel Jal a 6 ou 7 ans, lorsqu’il est enlevé et jeté dans les griffes sans pitié de la guerre sanglante qui sévit à l’époque au Soudan. Pendant 5 ans, il sera enfant soldat et c’est une employée humanitaire britannique qui va le sortir de cette situation.
Un peu comme les Sierra Leon Refugee, il va trouver son salut dans la chanson. C’est dans cet autre registre que les festivaliers montréalais l’ont découvert les 2 et 3 juillet dernier au Festival de jazz. Si la soirée a fini à chaque fois en apothéose avec plusieurs membres téméraires du public sur la scène Bell, la quarantaine de minutes qui a précédé ce moment n’a pas été de tout repos.
Se déhanchant les reins ici, sautant dans la foule là, lançant quelques pics au public de temps à temps, Jal a proposé une belle expérience soudanaise aux Montréalais qui le lui ont bien rendu.
Pas surprenant qu’il en a gardé de très bon souvenir. »Amour fou !! Merci Montréal pour l’énergie incroyable !! » a-t-il indiqué sur sa page Facebook.