Trois ans après son album Lang(u)age, chez Universal France, le musiciencitoyen du mondeDaby Touré revient sur l’avant-scène avec un nouvel album Amonafi, sorti chez l’étiquette indépendante Cumbancha.
L’artiste, un peu Mauritanien, un peu Français, revient avec un album plus intimiste dans lequel il laisse toute la place à sa créativité. Et, il faut le dire d’emblée, la réussite est au rendez-vous.
L’album a été enregistré dans son studio à Paris, ce qui lui a permis de fignoler tous les détails, en plus de jouer la majorité des instruments.
Sa voix «éthérée», son coup de guitare «magistrale» et ses rythmiques originales, accrocheuses et entrainantes donnent le tournis parce qu’Amonafi est un album difficilement classable.
Aussi bien la première fois qu’on l’écoute que les autres fois, certains seront interloqués. Il y a quelques choses dans cet opus qui n’est pas facilement saisissable. Certains l’appelleront le talent. D’autres, la satisfaction. Pour Daby Touré, il ne s’agit que de musique.
D’abord, le nom de l’album, Amonafi, signifie «il était une fois» en wolof, une des six langues que parlent le polyglotte Daby. Il parle également pular, anglais, soninké, français et arabe mauritanien. Enfant, il a vécu en Mauritanie, ce pays d’Afrique frontalier du Sénégal. Il a ensuite posé ses valises à Paris à l’adolescence.
«Je suis né en Afrique, souligne le principal intéressé dans le document de presse. Et toute la musique traditionnelle qui m’a bercé quand j’étais jeune est encore en moi et le restera. Mais dans ma musique, je suis toujours à la recherche d’influences et en train d’essayer des choses. Musicalement, J’ai fait beaucoup de chemin avec comme point de départ la musique «folklorique» ou « traditionnelle » de mon pays.»
Comme il se décrit lui-même, Touré est un citoyen du monde qui se sent à la maison partout dans le monde. Son message en est d’ailleurs un d’universalisme et d’humanisme.
«Peu importe d’où l’on vient, il est possible de vivre ensemble, il est possible de comprendre l’autre et il est possible de créer de belles choses ensemble.»
Pourtant, celui qui est devenu papa a un message à faire passer. Il suffira de poser la question à ceux qui comprendront les textes de ce parolier. L’artiste aborde la question de l’impact de l’esclavage sur l’Afrique (Amonafi), de la ressource la plus importante du continent, sa jeunesse (Kiba), de la famine, de la crise, mais aussi de l’amour et de famille. C’était d’ailleurs un peu déjà le cas avec son précédent opus.
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