Réalisé par Claire Simon, Le Bois dont les rêves sont faits met à l’écran de courts entretiens avec des gens bien ordinaires qui, grâce au Bois de Vincennes, présentent leur vrai visage, leur réalité.
Tout y est permis, rien n’est censuré. C’est un lieu qui offre liberté et affranchissement. La possibilité de faire le choix de qui on est, exister comme on l’entend, au moment de son choix, dans le réconfort de la nature.
Sans jugement, la réalisatrice suit et interagit respectueusement avec les personnages qu’elle apprend à connaître.
Chacun à tour de rôle, timidement et parfois sans arrière pensée, livre une partie d’eux-mêmes grâce à cette atmosphère que leur procure cette forêt, synonyme pour eux d’exécutoire, de retraite voir même de chez-soi.
S’ils sont seuls, ils ont la conviction d’être entouré et accueilli. À plusieurs, ils disent que l’esprit de cette foret leur parle, se révèle à eux.
Le Bois c’est un immense espace qui invite qui le veut bien, lui crée une place et devient complice des rêves, fantasmes et de l’imagination de ses hôtes.
Le long-métrage Le Bois dont les rêves sont faits fera sa sortie en France en avril 2016