Le livre écrit par la mère et la fille raconte comment à cause d’une foutue guerre, la petite Mabinty va perdre coup sur coup son père puis sa mère des suites de la fièvre de Lassa. Comble de malheur (ou pas…), son oncle va la vendre comme un morceau de pain à un orphelinat du coin, en lien avec des familles américaines.
Lorsqu’elle débarque dans cet orphelinat, la petite Mabinty deviendra la numéro 27, obligée comme les autres de s’en remettre aux yeux d’une mère américaine.
Malgré quelques péripéties (souffrez qu’elles ne fassent pas partie de ses lignes) la petite fille timide que la nature avait marquée de son empreinte (atteinte d’une maladie de la peau) va devenir une très grande danseuse de ballet classique, et ce, grâce à sa maman Elaine.
Numéro 27, rebaptisée Michaela DePrince, va réussir son adaptation tant bien que mal à sa nouvelle vie. Le petite pikin qui ne mangeait presque plus à la disparition de sa mère va se muer en une coach de vie formidable.
Au cœur de cette adaptation, le rêve de devenir un jour ballerine. On suit donc la jeune enfant de quatre ans à son arrivée aux États-Unis, à la scène du Ballet nationale des Pays-Bas.
Le témoignage est puissant et poignant. L’écriture, simple, facilite la lecture et donne même une énergie différence à ce flot incessant de
Entre moments douloureux de l’enfance et moments de gloire, Numéro 27 alias Mabinty Bangura, alias Michaela DePrince prouve que tout est possible et que l’enfant du diable peut devenir un jour, à force de courage et de travail, le cygne noir.
Orpheline n° 27, de Michaela et Elaine DePrince, éd. Presses de la cité, 304 pages.